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pradez27 over
René Pradez
Peintre de Puteaux
31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 21:47

 

SOURCE / UMP                             

A Douai cette semaine, Nicolas Sarkozy a fait la démonstration que l'on peut être parfaitement solidaire du gouvernement et faire entendre loyalement ses solutions pour sortir de la crise. Son projet pour bâtir une France plus juste et plus sûre s’inscrit dans l’idée qu’un changement s’avère nécessaire et urgent mais surtout qu’il est possible.
Les principales propositions
L’intégralité du discours de Nicolas Sarkozy (27/03/06)
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31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 21:36

 

  • La vidéo
  • Ecoutez (fichier son

    Puteauxhorizon2008: En tant que militant politique, j'ai soutenu le contrat CPE qui est toujours à mes yeux un excellent tremplin social pour faire entrer dans de meilleures conditions les jeunes sans  diplôme dans la vie active, le contrat CPE a été mis à l'index par toutes les forces de gauche y compris l'UDF . les mouvements étudiants et lycéens ont rejeté également le CPE alors que ce contrat s'inscrivait dans la charte de l'égalité des chances.

    Ce contrat a été reconnu comme tel par le conseil constitutionnel, 

    Devant le refus populaire , à quelques semaines des examens, le président de la République fait en sorte que la loi soit promulguée mais non appliquée  .C'est une sage décision que je partage avec notre Président Nicolas SARKOZY.

    Je vous invite à lire son discours prononcé quelques minutes après celui de Jacques CHIRAC.

    Nicolas Sarkozy salue la décision de sagesse du president de la République

     
     

    Déclaration de M. Nicolas SARKOZY
    Président de l'Union pour un Mouvement Populaire
    Le 31 mars 2006 - siège de l'UMP


    En proposant au Parlement le Contrat Première Embauche, le Premier ministre a souhaité apporter une réponse au problème dramatique que représente dans notre pays le chômage des jeunes.

    Depuis plusieurs semaines, cependant, des mouvements de contestation se sont développés contre le CPE traduisant l'opposition des partenaires sociaux et des malentendus avec la jeunesse. Sans doute plus profondément encore, s'agit-il de l'expression de l'inquiétude de notre société face à l'avenir.

    Cette contestation a été émaillée de débordements et de violences sans précédents. Des instructions ont été données à la Police et à la Gendarmerie afin que les personnes souhaitant manifester puissent le faire en sécurité et que les éléments violents soient interpellés, déférés à la justice et punis. Grâce à leur sang froid et à leur professionnalisme, les forces de l'ordre ont jusqu'ici réussi à éviter le pire.

    Cette situation exige la reprise du dialogue. Les étudiants et les lycéens ont besoin de préparer leurs examens dans la sérénité. De nouvelles manifestations comportent des risques chaque jour plus importants.

    C'est dans cet esprit que j'ai appelé depuis plusieurs semaines à un compromis.

    Le président de la République a répondu à ce souhait en s'adressant solennellement à la Nation et en demandant que la disposition de la loi consacrée au CPE ne soit pas appliquée en l'attente d'un nouveau texte législatif qui la modifierait.

    Je salue cette décision de sagesse conforme à ce que l'immense majorité des parlementaires de l'UMP souhaitait.

    J'invite chacun à se mettre sans tarder au travail pour rédiger une nouvelle loi qui permettra de répondre aux questions qui ont fait problèmes : les motifs du licenciement et la durée de la période de consolidation. L'UMP prendra sans tabou toute sa part dans l'élaboration de ce nouveau texte.

    Je souhaite que les organisations syndicales fassent preuve d'esprit de responsabilité pour élaborer un compromis qui permette à notre pays de retrouver la paix civile et l'unité dont il a besoin pour lutter contre le chômage en général et contre le chômage des jeunes en particulier.

    Je le dis comme je le pense, il n’est jamais trop tard pour sortir d’une crise.


    * source UMP 

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    24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 22:51
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    LU, VU, ENTENDU

    C’est pour l’ensemble des Français que l’on gouverne
    « Lorsque vous êtes Premier ministre, vous vous adressez bien sûr aux responsables syndicaux » mais « en même temps à l’ensemble des Français » a rappelé Jean-François Copé, porte-parole du gouvernement.

    Sortir d'un conflit préjudiciable à tous
    Pierre Méhaignerie, secrétaire général de l’UMP, a appelé à « ne pas d'abandonner ni reculer » sur le CPE mais à « parvenir à trouver les moyens de rouvrir le dialogue ».

    Donnons-nous le temps d'apprécier la mise en œuvre du CPE
    Gérard Longuet, conseiller politique, a souligné le  caractère expérimental et optionnel du CPE pour les entreprises : « si le CPE donne des résultats, il sera toujours temps de le consolider »

    Pendant la discussion, le CPE ne s’applique pas …
    Pour Hervé Novelli, député de l’Indre et Loire, « il est temps de dialoguer, il est temps que les partenaires sociaux s’emparent aujourd’hui de ce contrat et puissent l’améliorer ».

     
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    24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 22:48
    Lettre de Nicolas Sarkozy adressée à Abdou Diouf
    Secrétaire Général de la Francophonie
    Le 16 mars 2006



    Monsieur le Secrétaire Général,

    J'ai pris connaissance avec le plus vif intérêt de l'interview que vous avez donnée au journal le Progrès le 12 mars 2006 et dans laquelle vous avez tenu les propos suivants: "On ne peut pas accepter que la France dise, unilatéralement: je choisis les immigrés diplômés de telle catégorie, et tous les autres je n'en veux pas. Politiquement, moralement, c'est inacceptable. Ce qu'il faut, ce n'est pas une immigration choisie, c'est une immigration régulée".

    Votre déclaration dans ce quotidien me donne l'occasion d'essayer de lever auprès de vous plusieurs malentendus relatifs à la nouvelle politique de l'immigration que j'ai l'intention d'appliquer en France, et aux objectifs du projet de loi sur l'immigration et l'intégration. J'ai eu le sentiment, en vous lisant, que vos réserves tenaient surtout à une certaine incompréhension autour de la formule "immigration choisie" et je me réjouis de l'opportunité que vous m'avez donnée de clarifier mes positions à cet égard, car je suis absolument certain que sur le fond, nos analyses et nos objectifs se rejoignent en grande partie.

    J'ai d'abord la conviction que l'immigration peut être une chance pour la France, mais aussi pour les pays d'origine et pour les migrants eux-mêmes, à la condition d'être, comme vous le dîtes vous-même, régulée, organisée, maîtrisée.

    Or, la situation actuelle n'est pas satisfaisante à cet égard.

    Les flux migratoires ont fortement augmenté depuis 1997 en France. L'immigration régulière est passée de 118 750 en 1997 à 167 570 en 2004, sans compter les ressortissants de l'Union européenne, ni les enfants mineurs. A ce chiffre, il convient d'ajouter celui des demandeurs d'asile, dont beaucoup ne repartent pas: 60 000 en 2005.


    Cette forte hausse du nombre des nouveaux arrivants se déroule dans un contexte où les capacités d'accueil de notre pays sont limitées. La France compte 2,4 millions de chômeurs ; il manque à notre pays environ 500 000 logements sociaux. Le drame de l'immigration, telle qu'elle se déroule aujourd'hui dans notre pays, c'est que beaucoup de nouveaux arrivants se trouvent sans logement décent et sans emploi: le taux de chômage des personnes originaires de certaines nationalités atteint 30 à 40%! D'où l'exclusion, la ghettoïsation croissante d'une partie de la population immigrée, qui est la première victime d'un tel état de fait.

    Cette situation peut conduire à de véritables tragédies. Je pense bien sûr aux incendies des 25 et 29 août 2005 à Paris, qui ont entraîné la mort de 24 personnes originaires d'Afrique, dont de nombreux enfants, logés dans des squats et des taudis insalubres. Avant tout, je tiens à vous faire savoir que la vision de ces enfants et de leurs parents décédés lors des incendies du mois d'août, m'a profondément bouleversé, bien entendu au-delà de toute considération de nationalité ou d'origine.

    Dans mon esprit, la formule immigration choisie ne signifie en rien, comme le prétendent les professionnels de la caricature, que la France opère un filtre sélectif des migrants sur la base de leurs diplômes, pour s'ouvrir aux migrants qualifiés et rejeter les autres. Cette vision procède d'une déformation grossière de mes projets dans ce domaine.

    Le terme d'immigration choisie est voisin dans mon esprit de celui d'immigration régulée que vous utilisez ou de celui d'immigration organisée. Mon ambition est de sortir d'un mécanisme par lequel l'Etat a perdu la maîtrise des flux. Les migrants entrent la plupart du temps clandestinement ou avec des visas de court séjour et survivent ensuite dans des conditions parfois dramatiques, sans emploi et sans logement dignes de ce nom, dans l'attente hypothétique d'une régularisation. Les enfants sont souvent les premiers touchés par cette situation et cela, je ne peux pas l'accepter.

    Immigration choisie signifie que je souhaite mettre en place une nouvelle politique par laquelle l'arrivée des migrants en France sera voulue, acceptée, préparée par les autorités de l'Etat, soit parce que le migrant aura fait valoir son droit à venir s'installer en France pour des raisons familiales, soit parce que le Gouvernement aura accepté ou souhaité la venue d'un étranger – étudiant ou professionnel – en raison de sa compétence, de son talent, de sa motivation. La délivrance d’un visa de long séjour par les consulats de France à l’étranger concrétisera le droit à émigrer en France.

    L'objectif n'est en aucun cas, je vous l'assure, d'organiser un tri sur la base des diplômes. Notre pays peut avoir besoin, malgré la situation actuelle de l'emploi, de travailleurs de tout niveau de qualification dans des secteurs précis, d'intellectuels, mais aussi d'artisans et d'ouvriers.

    La réforme permettra de faire venir dans des conditions optimales les personnalités de tout niveau, dont la présence sera un atout pour la France, à la condition absolue que ce recours n'ait aucun impact négatif pour le développement des pays d'origine. Faire appel à quelques ingénieurs indiens ou chinois ne risque pas d'entraver la croissance phénoménale de ces deux pays de plus d'un milliard d'habitants. En revanche, la nouvelle loi ne devra en aucun cas favoriser l'immigration à titre définitif, par exemple, des médecins et professionnels médicaux des pays démunis, qui ont tant besoin d'eux.


    C'est pourquoi, comme vous le dîtes vous-même, la nouvelle politique de l'immigration doit s'inscrire dans le cadre d'un partenariat étroit entre le pays d'origine, le migrant et le pays de destination. Je suis à l'origine de plusieurs expériences de coopération en matière de gestion des migrations avec divers pays où je me suis récemment rendu dans ce but: le Mali, la Chine, la Roumanie. Ce dialogue doit être un principe fondamental de toute politique d'immigration. La formule d'immigration choisie, dans mon esprit, recouvre une migration choisie par le pays d'accueil, mais aussi par le pays d'origine. L'avenir est, j'en suis convaincu, à des migrations de mobilité, qui permettront, sur la base d'une double volonté – celle du pays de départ et celle du pays de destination – dans le cadre d'accords internationaux, aux migrants d'acquérir en France une formation, une expérience professionnelle, et de la mettre ensuite au service du développement de leur pays d'origine.

    J'ai l'intention de placer au cœur de mon action une grande politique de co-développement, à la fois pragmatique et ambitieuse, qui permettra, grâce à l'aide au développement et aux créations d'emplois, de fournir aux jeunes des régions les plus démunies une alternative à la solution de l'émigration et de contribuer ainsi à la modernisation et au décollage économique de leur pays.

    La Francophonie a un rôle déterminant à jouer à cet égard, en tant qu'espace de solidarité entre pays qui partagent un patrimoine, des valeurs et des objectifs communs autour de la même langue. Je serais d'ailleurs très heureux de vous rencontrer pour avoir un échange avec vous sur ce sujet.

     

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    22 mars 2006 3 22 /03 /mars /2006 23:29

     

     

    L'opposition socialiste s'oppose dans la rue et s'absente des débats  dès qu'il faut passer au chapitre des propositions.

    Une semaine très politique Par Pierre-Marie Vidal [mercredi 22 mars 2006]  imprimer   envoyer par e-mail
    Pierre-Marie VIDAL Alors que le bras de fer se poursuit autour du CPE, la gauche - en particulier le PS - n’en profite pas pour proposer la moindre alternative. Cette panne des idées est inquiétante à un an de l’élection présidentielle et pourrait bien profiter à l’extrême-droite.
    Après celles des émeutes dans les banlieues, des images de la France à feu et à sang recommencent à faire le tour du monde. Après le conflit quasi ethnique, voici venu le temps du conflit générationnel. Après le FN au second tour de la présidentielle et le rejet de la Constitution européenne, la France brille par ses excès.
    Des excès, à l’évidence, symptômes d’une maladie - plus grave que l’idée d’un long déclin - qui prend racine dans la faiblesse de notre vie politique.
    Dominique de VILLEPIN aurait-il manqué de savoir-faire ? Pas certain, car d’autres méthodes n’ont pas été plus concluantes. De fait, la réforme sans heurt semble aujourd’hui difficile tant le débat en amont s’avère impossible, faute d’interlocuteurs en capacité de faire des propositions. Cette absence de projet de l’opposition entraîne, par défaut, les pires situations de blocage. Incapable d’offrir une alternative au CPE, la gauche, dans son ensemble, préfère ainsi le conflit. Un cache-misère pour masquer son incapacité à fournir le moindre "plan B". Méthode dont elle a certes abusé récemment mais qui constitue un minimum en démocratie.
    On a tout dit de cette incapacité mais elle atteint aujourd’hui un niveau inquiétant pour la gauche à un an de la présidentielle. "Chut ! On réfléchit", semble dire le PS. Comme si la question du chômage en général - et celle des jeunes en particulier - venait d’apparaître. Engluée dans le diagnostic, l’opposition s’oppose dans la rue et s’absente du débat dès qu’il faut passer au chapitre des propositions. Face au marasme des idées à gauche et à l’usure du pouvoir de la majorité, c’est l’extrême-droite qui pourrait bien faire sa pelote de cette situation. Et Nicolas SARKOZY aura beau jeu d’apparaître comme un recours.
    Décidément une semaine très politique.


     
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    11 mars 2006 6 11 /03 /mars /2006 17:53

     

     

    Comme disait Daniel en mai 1968,

    Puteauxhorizon2008 : il est interdit d'interdire ,les murs ont la parole, aujourd'hui une minorité d'étudiants hostiles au contrat de 1ère embauche qui est pourtant une avancée sociale sans précédent pour notre jeunesse en quête dun premier emploi interdit l'accès aux universités en pleine période de prépa aux examens,

    C'est proprement scandaleux...

    Quand les proviseurs proposent de soumettre au vote des étudiants la fermeture des universités , les responsables syndicaux s'insurgent et ne considèrent pas le vote comme démocratique du fait que ces organismes syndicaux n'auraient pas informés les étudiants des risques encourus par le CPE et que sans campagne d'explications de leur part et uniquement de leur part , les étudiants pourraient n'avoir pas les mêmes intérêts que les syndficats.

    Belle preuve de démocratie de la part de ces responsables que de refuser le vote , instrument de décision fondamental donné au peuple.

    Refuser le vote démocratique, c'est refuser la liberté d'expression, c'est une forme de dictature, la politique du " moi, seul j'ai raison ", vous qui avez envie de continuer vos cours, vous qui trouvez que le contrat CPE est une chance pour votre devenir, vous n'avez pas la parole..

    Allez vous vous laisser faire , sans rien dire, sans rien faire, l'avenir, votre avenir vous appartient, allez vous subir les pressions des syndicats CGT, CFDT, FO qui veulent sur votre dos se refairent une santé "politique" car le syndicalisme français est quasimment inexistant et ne fait "que contester" que "refuser" , le syndicalisme fraçais et vieillissant et n'a pas su colmme le parti socialiste français évoluer en fonction des réalités économiques, de l'Europe et de la mondialisation .

    La position de Patrick DEVEDJIAN est rès claire à ce sujet et vous invite à lire ses propos.

      Stop au blocus des universités par une minorité
    Pour assurer un résultat qui reflète la réalité des opinions, Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine, suggère d’organiser un vote par Internet de l’ensemble des étudiants.

    Stop au blocus des universités


     

     

     

     

    Dans un communiqué, Roger Karoutchi, président du Groupe UMP au Conseil Régional d’Ile-de-France a interpellé les Présidents d’Universités afin « qu’ils organisent, un scrutin sur le maintien ou non du blocus dans les universités ».

    Le sénateur des Hauts-de-Seine y dénonce le blocus parfaitement inadmissible que subissent, l’approche des examens, une vingtaine d’universités depuis plusieurs semaines. Et de souligner « les risques d’affrontements entre étudiants désireux d’aller en cours et étudiants grévistes qui sont réels, notamment sur le campus de Paris I – Tolbiac où la tension est palpable ». Pour lui, « il faut donner la possibilité à ceux qui se soucient réellement de l’avenir des jeunes de s’exprimer sur la poursuite ou non du blocage des facultés, et surtout de reprendre les cours rapidement » car « trop d’étudiants se plaignent de ne pas pouvoir aller en cours et de devoir se plier aux choix de blocage d’une infime minorité d’entre eux ».

    C’est pourquoi il suggère d’organiser « un vote par Internet de l’ensemble des étudiants qui assurerait un résultat reflétant la réalité des opinions ».

     

     

    les murs ont la parole...


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    9 mars 2006 4 09 /03 /mars /2006 20:17

    ,

    NICOLAS SARKOZY AUX ANTILLES

    Mercredi 8 mars, Nicolas Sarkozy est arrivé en Guadeloupe, première étape d’une visite de trois jours aux Antilles. Dans une lettre aux Antillais publiée dans le journal France Antilles, il les a assurés de sa détermination à tout mettre en œuvre pour travailler concrètement, et dans la sérénité, à l’avenir des Antilles.
     

     

     

     

    Par Nicolas Sarkozy
    Ministre d'Etat
    Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire



    Mes chers compatriotes,


    Cette lettre, je l'ai écrite avec la volonté de me rapprocher de vous afin que chacun, en toute liberté, puisse se faire son opinion sur la façon dont j'aborde mon prochain déplacement aux Antilles. Je crois cette explication nécessaire car des incompréhensions et sans doute même des erreurs d'appréciation, ont récemment tendu les relations, pourtant si fécondes, entre les Antilles et la métropole. Cet épisode doit être surmonté avec franchise et respect mutuels.

    Vous le savez, le 7 décembre dernier, j’ai pris la décision de reporter le voyage que j’avais pourtant longuement préparé, compte tenu de l’émotion forte créée par la loi du 23 février 2005. Comme je l’expliquais dans les colonnes de France-Antilles, j’ai pris cette décision par sagesse car les conditions d’un dialogue serein et efficace n’étaient, alors, pas réunies.

    A cette occasion, j’ai été l'un des premiers à considérer que l’article 4 de cette loi posait problème. Depuis, j’ai œuvré, à la place qui est la mienne, à la recherche d’une solution claire et respectueuse de votre Mémoire et de notre Histoire commune. Par conséquent, je salue la décision prise par le Président de la République sur le sujet.

    Je dois d’ailleurs vous dire, pour être parfaitement honnête, que j’ai fait un cheminement personnel sur cette question sensible, que j'abordais, jusqu'à ce jour, avec le regard sans doute trop lointain de ceux qui pensent que le passé "est passé". J’ai éprouvé le besoin d’un dialogue direct avec des Martiniquais et des Guadeloupéens afin de mieux saisir la nature exacte des vifs sentiments qui se sont exprimés ces derniers mois. Aujourd'hui, je cerne mieux la profondeur de la blessure qui s’est révélée ; je perçois avec acuité le lien qui a pu être fait entre le colonialisme et l’esclavage.

    Il fallait trouver les gestes de l'apaisement et d'un nouveau départ. Dans cet esprit, je me réjouis qu’une date ait pu enfin être arrêtée pour la « Journée nationale de commémoration de l’abolition de l’esclavage ». Comme je le disais en décembre dernier, je pense que c’est un point fondamental. C’est une étape nécessaire à une prise de conscience collective, de la part de tous les Français, de l’horreur de l’esclavage et de ce que peut signifier réellement un « crime contre l’humanité ».

    Votre message a été entendu et les conséquences politiques en ont été tirées.

    Mon rôle est aujourd’hui de réinvestir le champ de l’action publique en tant que Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire. Le 8 mars prochain, j’aurai le plaisir d’être aux Antilles, comme je l’avais annoncé, pour travailler avec tous les élus et vous rencontrer.

    Je sais quels sont vos problèmes au quotidien. Je mesure l’ampleur de vos attentes, notamment en matière de sécurité car vous êtes confrontés à une délinquance violente qui dégrade votre qualité de vie et finit par porter atteinte à vos libertés fondamentales. Ce fait est inacceptable. Vous avez droit, comme tous nos concitoyens, à la sécurité. Pour cela, j’entends, avec la mobilisation de tous les acteurs locaux, agir en profondeur. Avec vous, j’aborderai donc de nombreux sujets comme la maîtrise de l’immigration, la lutte contre la délinquance à la fois par la prévention et la répression, ainsi que le combat contre les trafics de drogue.

    Parce qu’en dépit des efforts fournis, les économies de la Martinique et de la Guadeloupe demeurent en décalage par rapport à la plupart des économies européennes, je souhaite aussi aborder, en tant que Ministre de l’Aménagement du territoire, la question du développement. Je le ferai sans tabou et avec la volonté de tracer des perspectives nouvelles et crédibles.

    Mes espoirs pour la Martinique et la Guadeloupe, dans le respect de la diversité de leurs identités et de leurs cultures, sont immenses. Il est vrai que les obstacles à surmonter sont de taille, mais vous avez tant d'atouts et de force en vous ! Je sais que mes espoirs sont partagés par vos élus et tous les acteurs économiques et sociaux qui contribuent au développement de vos territoires ; territoires qui sont aussi, à bien des égards, une chance pour la France.

    Je ne crois pas à la fatalité, mais je crois, en revanche, à l'action républicaine et à la force de la volonté. Je viens à votre rencontre tel que je suis, c'est-à-dire en homme décidé, mais à l’écoute, en homme déterminé mais ouvert au dialogue. Je viens mettre en oeuvre des moyens et des idées afin, qu'ensemble, dans la sérénité, nous travaillions concrètement à l'avenir des Antilles.

     

     

     

    NICOLAS SARKOZY AUX ANTILLES

     

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    7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 20:59

     

     

    Puteauxhorizon2008: la journée de la femme, ce ne sont pas que des mots, c'est le résultat d'un combat permanent pour qu'enfin elles aient le même statut que les hommes et c'est tant mieux, il reste à notre société beaucoup à faire dans ce domaine comme dans bien d'autres d'ailleurs.

    Nicolas SARKOZY a epensé à la femme en créant un site rien que pour elles, elles pourront s'exprimer librement , exposer , proposer leurs idées.

    Qui mieux que les femmes connaissent les problèmes rencontrés au quotidien, dans leur Vie , dans la vie de tous les jours.

    En politique, tant au niveau National que local, des femmes d'exception tant à gauche qu'a droite sont pressenties pour de hautes fonctions, la parité n'est pas encore respectée, la FRANCE est en queue de peloton, mais avec Nicolas SARKOZY cela bouge

    Puteauxhorizon2008 cautionne cette poltique qui  bouscule tabous et préjugés.

    je vous invite à naviguer sur ce site et à lire l'allocution de Nicolas SARKOZY en ce jour ide la journée de la Femme.

    Puteauxhorizon2008 vous dit Merci Mesdames car sans vous nous ne serions pas là .

     

    Nicolas Sarkozy, Président de l'Union pour un Mouvement Populaire

     
    Convention pour la France d'après
    Femmes, libres et égales
    Paris – Assemblée nationale - mardi 7 mars 2006





    Mesdames et Messieurs, chers amis,

    Vous ne m'en voudrez pas, je l’espère, que cette dixième convention de l’UMP soit encore conclue par un homme. Je vous propose que nous en rejetions ensemble la responsabilité sur les organisatrices de cette journée, Roselyne Bachelot, Bérengère Poletti et Marie-Jo Zimmermann, qui m'ont exceptionnellement autorisé à intervenir dans ce débat sur la situation des femmes ! Devant une telle proposition, je ne pouvais pas refuser.

    Plus sérieusement, je voudrais vous dire que je suis très content que nous ayons organisé cette Convention. Je ne suis pas sûr que l'on puisse trouver beaucoup de précédents où, pendant une journée entière, la situation des femmes est examinée dans tous ses aspects : les droits essentiels, l'égalité professionnelle, la précarité, la conciliation entre la vie professionnelle et la vie privée, le "plafond de verre", l'accès aux fonctions politiques… C'est un exercice exigeant et la charge d'en dresser les conclusions ne l'est pas moins.

    Je voudrais saluer les militantes de l'UMP qui sont nombreuses parmi nous aujourd'hui, celles qui nous regardent par Internet, et plus spécialement encore les 42% de femmes qui figurent parmi les nouveaux adhérents de l'UMP. Elles n'étaient que 29% parmi les anciens adhérents. Les femmes ont la réputation d'être pragmatiques : peut-être voient-elles dans l'UMP un parti pragmatique, un parti qui fera changer les choses !

    Aujourd'hui, nous avons créé un site internet, indépendant de celui de l'UMP, pour permettre à toutes les femmes qui le souhaitent de s'exprimer et de dialoguer sur la question de la situation des femmes. Ce site s'appelle www.agora-elles.com. Je salue celles qui se sont déjà connectées.

    Enfin, vous le savez, l'UMP a procédé hier à la promotion de 12 femmes dans notre organigramme : Françoise de Panafieu, Nassimah Dindar, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bérangère Poletti, Nadine Morano, Arlette Grosskost, Marie-Louise Fort, Joëlle Garriaud-Maylam, Isabelle Debré, Marguerite Lamour, Marcelle Ramonet et Rama Yade que je veux spécialement féliciter. Toutes, je les remercie d'avoir accepté notre proposition de s'impliquer davantage au sein de l'UMP, car nous avons besoin d'elles.

    ***

    Le tableau que nous avons vu se dessiner aujourd'hui sur la situation des femmes n'est pas bon. Il y a eu d'incontestables progrès depuis 60 ans, mais si l'on met bout à bout toutes les questions, le panorama d'ensemble n'est pas satisfaisant. C'est le premier enseignement de cette journée.

    Les femmes ont conquis récemment les droits et les libertés qu'on leur reconnaît aujourd'hui. Souvenons-nous qu'il n'y a pas si longtemps encore, on se demandait si les femmes avaient un cerveau assez développé pour voter ! Souvenons qu'en 1974, c'est-à-dire hier, des femmes se faisaient avorter dans des conditions épouvantables, indignes et dangereuses. Nous devons nous en souvenir, parce que ces droits et ces libertés sont fragiles. La Révolution française avait ouvert des perspectives aux femmes. Le XIXème siècle les a refermées.

    Le livre noir de la condition féminine, qui vient d'être publié sous la direction de Christine Ockrent, montre l'immense chemin qu'il reste à parcourir dans le monde pour que toutes les femmes, avant même d'espérer être égales aux hommes, puissent au moins être libres, selon les deux injonctions simples, mais puissantes qui ont présidé à notre Convention d'aujourd'hui.


    Mais c'est déjà en France que ces droits et libertés sont menacés. C'est le deuxième enseignement de notre Convention.

    Il y a d'abord les violences faites aux femmes. Près de 50 000 femmes sont victimes de viol chaque année. C'est considérable. Au-delà de l'action policière et judiciaire, nous ne devons pas relâcher le combat des mots et des idées. Les femmes ne sont pas responsables des viols dont elles sont victimes. Une tournante n'est pas un jeu. La familiarité dans l'entreprise ou dans les espaces publics n'est pas un sujet de seconde importance car elle est la première liberté que l'on prend avec l'intégrité des femmes. 12% des femmes ont subi une agression sexuelle au cours de leur vie.

    Ces violences sont également celles de la vie privée. 10% des femmes subissent des violences physiques, sexuelles ou psychologiques de la part de leur conjoint. C'est un drame, parce qu'à la violence elle-même s'ajoutent la blessure d'amour et le sentiment d'abandon. Le premier droit d'une femme, c’est de ne pas avoir l’estomac qui se noue lorsqu’elle rentre chez elle ; c’est de ne pas avoir à affronter le regard de ses voisins, les remarques de ses collègues, et devoir inventer de nouvelles excuses pour expliquer les marques qu'elle porte au visage.

    La lutte contre les violences faites aux femmes est un volet important du plan de prévention de la délinquance et du projet de loi que je présenterai prochainement à cet effet, et qui complétera la proposition de loi actuellement en cours de finalisation devant le Parlement.

    Notre action a trois dimensions :

    - une répression plus ferme, avec notamment la création d'une circonstance aggravante d'habitude, qui viendra compléter des mesures déjà en cours d'adoption par le Parlement ;

    - une meilleure prise en charge des victimes avec la présence de psychologues et de travailleurs sociaux dans les services de police et de gendarmerie. Dans le même esprit, je signerai ce soir même une convention avec les deux grands réseaux d'associations spécialisées afin d'améliorer la prise en charge des victimes dans les commissariats ;

    - enfin la prévention. Le procureur de la République aura la possibilité d'éloigner immédiatement du domicile le conjoint violent. Des injonctions de soins pourront être prescrites dès la phase pré-sentencielle.

    En plus de ces actions, nous devons nous adresser aux hommes violents pour les aider à traiter et surmonter leur violence, comme cela se fait par exemple au Royaume-Uni, en Espagne ou au Canada. Réprimer la violence conjugale est nécessaire. La prévenir est préférable.

    Sur notre territoire, des femmes sont esclaves de réseaux de prostitution. La pénalisation du racolage passif a constitué le point d'entrée pour démanteler de nombreuses filières criminelles, 47 en 2004, 41 en 2005. Ces démantèlements ont concerné 1 200 victimes. Il faut poursuivre cette lutte et aider les victimes à dénoncer leurs proxénètes et permettre leur réinsertion.

    Le droit à l'avortement est reconnu par la loi. L'avortement est un drame lui-aussi. Mais c'est justement parce que c'est un drame que la loi doit être appliquée. Il n'y a pas assez d'infrastructures et de personnels et les temps d'attente sont trop longs.

    Cela ne nous interdit pas, par ailleurs, de relever que le taux d'avortement en France est trop élevé par rapport aux pays qui nous sont comparables, en particulier pour les mineures. Il faut que l'information sur la contraception soit meilleure, tout comme celle sur les maladies sexuellement transmissibles et notamment le SIDA dont la prévalence remonte. On doit quand même pouvoir communiquer simultanément sur ces deux sujets, plutôt que de brouiller en permanence les messages, comme on le fait depuis des années, selon l'axe de communication que l'on retient.

    La loi de 1967 sur la contraception a autorisé à la fois l'usage des contraceptifs et la diffusion de l'information sur la contraception. Cette loi a beaucoup contribué à l'émancipation des femmes car c'est à l'occasion de cette information que de nombreuses femmes ont pris conscience qu'elles avaient le droit de connaître et de maîtriser leur corps. Aujourd'hui, certaines jeunes filles qui vivent dans nos banlieues n'ont pas accès à ce droit. Ce n'est pas acceptable.

    Les mêmes ne peuvent pas parfois s'habiller comme elles le souhaitent, fréquenter qui elles veulent, faire les études qu'elles désirent, être soignées par les médecins de leur choix, voire choisir leur mari. En fait, ces jeunes femmes ne bénéficient pas des droits qui ont été reconnus aux Françaises au cours des cinquante dernières années.

    Certaines femmes qui vivent en France subissent même le mariage forcé, la polygamie et l'excision. Qu'elles soient ou non de nationalité française, qu'elles soient ou non entrées en France récemment, et même qu'elles soient ou non en situation légale, elles ont des droits intangibles parce qu'elles sont des femmes bien avant d'être des étrangères ou des immigrées. Le message de l'UMP est parfaitement clair : il n'y a pas "d'excuse culturelle". J'ai le souvenir qu'au moment de la crise des banlieues, tout le monde n'a pas tenu un discours aussi net. La polygamie était devenue acceptable et les "grands frères", c'était la solution…

    Contre ces atteintes élémentaires aux droits des femmes, il y a des moyens d'action.

    Dans le projet de loi sur l'immigration que je présenterai au Conseil des ministres à la fin du mois, le contrat d'accueil et d'intégration sera rendu obligatoire pour tous les étrangers qui souhaitent s'installer en France. Il comprendra une information précise sur les droits des femmes tels qu'ils s'appliquent en France. Le contrat sera obligatoire pour les épouses, mais aussi pour les maris. Et la méconnaissance de nos principes républicains entraînera un refus d'installation en France.

    La proposition de loi sur les violences faites aux femmes et aux mineurs, qui est actuellement en cours de discussion, renforce la lutte contre les mariages forcés, l'excision et d'autres formes de violence subies par les femmes immigrées ou issues de l'immigration. C'est une nécessité.

    Je propose qu'on oriente la médecine scolaire sur la prévention de ces situations et l'information des jeunes filles, parce que, là encore, c'est aujourd'hui plus utile que de vérifier que tous les enfants de France et de Navarre ont bien deux yeux et deux oreilles.

    Il faut profiter de l'accueil des jeunes enfants pour accompagner les mères. Si un enfant immigré est accueilli dans une crèche, dans une halte garderie, il faut proposer une alphabétisation à la mère, veiller à ce que celle-ci s'intègre, fasse des rencontres, apprenne à exercer son autorité parentale.

    Enfin, il faut reconnaître le courage et la volonté admirables de la plupart des jeunes filles qui vivent dans nos cités. Elles réussissent à l’école souvent bien mieux que les garçons. C'est pour elles notamment, pour leur permettre de réussir des études ambitieuses, que nous devons créer des internats de réussite éducative et des lycées expérimentaux d'excellence.
    ***

    La troisième leçon de cette journée, c'est que nous sommes loin, très loin, de l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.

    C'est une question assez mystérieuse en réalité.

    Les femmes ont tout pour être l'égal des hommes dans la vie professionnelle. D'abord, contrairement à ce qu'on entend souvent dire, la plupart des femmes ont toujours travaillé. Elles étaient dans les champs, puis elles sont allées dans les mines, à l'usine, dans les métiers administratifs, sanitaires et sociaux.

    Ensuite, les femmes réussissent mieux que les garçons à l'école. Leur taux de réussite au baccalauréat est supérieur.

    Les Françaises sont en Europe celles qui travaillent le plus et font le plus d'enfants. Le travail n'est pas ce qui leur fait peur.

    Toutes les études soulignent que la mixité dans l'entreprise et l'administration, à tous les échelons, améliore les performances des organismes et de l'économie dans son ensemble.

    Les femmes ont montré qu'elles réussissaient dans tous les métiers, y compris les métiers dits d'hommes. Je suis content que nous ayons pu accueillir aujourd'hui Maud Fontenoy, une aventurière exceptionnelle ; Hélène Darroze, un de nos chefs les plus talentueux ; Sylviane Tavernier, guide de haute-montagne, la seule femme membre de la prestigieuse Compagnie des guides de Chamonix. Leurs témoignages, et ceux de beaucoup d'autres encore, ont fort judicieusement rappelé que la réussite est un mot féminin.

    Enfin, force est de constater que l'arsenal législatif existe. Il y a des lois qui prévoient et organisent l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et des sanctions qui sont prévues lorsque cette égalité est méconnue.

    Et pourtant…

    Le salaire moyen des femmes est inférieur de 40% à celui des hommes, car il faut compter tous les emplois, même les emplois à temps partiel. 11% des femmes occupent des emplois précaires, contre 6% des hommes. 30% des femmes sont à temps partiel contre 5% des hommes. Et les femmes ne représentent que 10% des PDG d'entreprise et 6% des administrateurs de sociétés, alors qu'elles forment 46% des actifs, et 10% des emplois supérieurs de l'Etat alors qu'elles représentent 56% des effectifs non militaires. On donne des leçons aux partis politiques et on a raison. Mais des leçons, tout le monde peut en recevoir.

    La première demande des femmes, c'est qu'on garantisse l'égalité professionnelle.

    Il ne faut pas se tromper de diagnostic et analyser les raisons qui expliquent la situation actuelle.

    Car de deux choses l'une : ou bien il y a travail égal et compétences égales, et dans ce cas il doit y avoir salaire égal. C'est la loi. Mettons en œuvre des contrôles et appliquons-la. De même, des dispositions juridiques existent, en particulier la loi Génisson de 2001, pour obliger les entreprises à engager des négociations collectives sur ce sujet. Deux tiers des entreprises n'appliquent pas ce texte. Il faut le faire appliquer.

    Ou bien les écarts de rémunération s'expliquent par des différences structurelles dans les emplois exercés. Dans ce cas, il faut agir sur les raisons de ces différences.

    A cette fin, il faut d'abord aider les jeunes filles à dépasser le caractère encore très sexué de l'orientation professionnelle. Les jeunes filles sous-estiment leurs aptitudes et hésitent à s'engager dans les filières les plus porteuses. Il faut réformer le dispositif de l'orientation scolaire, ainsi que nous l'avons proposé lors de notre Convention sur l'école.

    La formation professionnelle continue doit permettre de redresser les écarts de compétences et de diplômes entre les hommes et les femmes. Aujourd'hui, la formation professionnelle bénéficie essentiellement aux salariés que les entreprises veulent promouvoir et qu'elles ont besoin de former. Même s'il ne faut pas généraliser, les femmes sont donc moins concernées puisqu'elles sont moins promues. Je propose que les entreprises soient tenues de consacrer à la formation professionnelle des femmes une somme proportionnelle au taux de féminisation de l'entreprise.

    Il n'est pas acceptable que la perspective de leur maternité dissuade des entreprises d'embaucher et de promouvoir des femmes. La France a besoin que les Françaises aient des enfants. Pour cela, il faut que le "risque" maternité soit partagé avec les pères, c'est-à-dire que les entreprises courent quasiment autant de "risques" d'interruption de carrière en embauchant un homme qu'une femme. Les pays nordiques ont montré la voie en subordonnant le congé parental à ce qu'il soit partagé entre le père et la mère et en assouplissant les conditions dans lesquelles il peut être pris.

    Il faut s'interroger sans tabou sur le problème de la conciliation entre la vie professionnelle et la vie familiale des femmes.

    Je ne veux pas rentrer dans les débats sans fin sur l'identité féminine. Les femmes sont-elles strictement pareilles aux hommes ou sont-elles différentes et complémentaires ? Je crois qu'il y a surtout une grande diversité des situations.

    Cela dit, il y a aussi des évidences. La maternité en tant que telle passe obligatoirement par une période d'interruption professionnelle. La charge des jeunes enfants et les tâches domestiques reposent encore très largement sur les femmes. Les Françaises y consacrent deux fois plus de temps que les hommes. Et lorsqu'un couple ne trouve pas de place en crèche, c'est le plus souvent la femme qui reste à la maison ou accepte un temps partiel, parce que son salaire est généralement inférieur.

    C'est malheureusement le serpent qui se mord la queue. Car c'est dans cette réalité quotidienne que se créent les inégalités professionnelles entre les hommes et les femmes. Les interruptions de carrière, le temps partiel et parfois le renoncement des femmes à leurs ambitions initiales pour mieux s'occuper de leurs enfants pénalisent l'évolution de leur parcours professionnel.

    Y pouvons-nous quelque chose ? La réponse est oui.

    Il faut d'abord prendre toutes les mesures qui peuvent améliorer le quotidien des femmes et les aider à assumer leur double, voire leur triple journée : en particulier, les études encadrées dans les écoles et des services publics moins rigides, que l'on peut joindre au téléphone, avec lesquels on peut prendre rendez-vous et qui sont ouverts lorsque les femmes sont disponibles. Je pense aussi, même si c'est difficile de l'imposer, qu'il faut éviter les réunions de travail après 18 h, comme ç'est le cas dans la plupart des pays étrangers. Les femmes ne peuvent pas à la fois être dans les réunions du soir où se décident bien des carrières, et aider leurs enfants à la maison à faire leur devoir.

    Il faut ensuite et surtout garantir le libre choix des mères d'interrompre ou de continuer leur carrière. Celles qui veulent se consacrer à plein temps à l'éducation de leurs enfants doivent pouvoir le faire. Ce n’est pas au politique de porter des jugements de valeur sur les choix de vie que font les uns ou les autres. L'UMP est favorable à la liberté de choix. Mais, il faut que les moyens de cette liberté existent. Celles qui veulent conserver une activité professionnelle doivent avoir le même droit. Or, ce droit n'est pas garanti aujourd'hui. La moitié des femmes concernées déclarent avoir été contraintes de renoncer à leur emploi ou d'accepter un temps partiel, parce qu'elles n'avaient pas de place en crèches. Une famille sur deux déclare ne pas avoir accès au mode de garde souhaité. Excusez du peu.

    Nos capacités d'accueil collectif contribuent actuellement pour seulement 16% à l'accueil des jeunes enfants. Si l'on ajoute les assistantes maternelles, le taux de couverture est de 30% contre 70% au Danemark. Par ailleurs, la répartition géographique de l'offre de garde n'est pas adaptée à la répartition de la population.

    C'est une question qui doit être résolue :

    - il faut solliciter davantage les entreprises, qui ont tout intérêt à avoir des crèches pour leurs salariées. Je propose en particulier que les comités d'entreprise soient autorisés à consacrer la part qu'ils reçoivent actuellement des entreprises au titre de leurs dépenses de fonctionnement (0,2% de la masse salariale) à l'ouverture de crèches. Tout le monde sait qu'une certaine partie de cet argent dort ou est mal utilisé. Le projet de loi sur l'égalité salariale a prévu in extremis que le nombre de candidates aux élections au comité d'entreprise et aux postes de délégué du personnel devrait désormais être proportionnel au taux de féminisation de l'entreprise. Si cela peut conduire les entreprises, dans le cadre de la négociation collective, à s'intéresser davantage aux problèmes pratiques des femmes, c'est une très bonne chose car il n'est que grand temps ;

    - de leur côté, les administrations doivent être exemplaires et prévoir assez de places en crèches pour tous leurs agents ;

    - il faut augmenter le nombre de places en crèches publiques et en assouplir les horaires ;

    - il faut également permettre à de très nombreuses anciennes mères de famille de travailler dans des crèches ou de rejoindre les métiers des services à la personne grâce à la validation des acquis de l'expérience.

    Enfin, dernière étape de l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, il faut briser le "plafond de verre".

    Celui-ci résulte d'abord de la représentation négative que certains décideurs se font encore de la femme. C'est inacceptable. Il faut combattre ces inégalités. L'Etat doit être exemplaire pour son personnel. Il le peut. Et il doit impulser auprès des entreprises une politique d'égalité dans le déroulement des carrières – sans hésiter à souffler le chaud et le froid. Le chaud, c'est valoriser les entreprises qui ont des femmes dans les postes élevés de responsabilité ; le froid, c'est se demander par exemple pourquoi, dans 23 sociétés du CAC 40 qui peuvent être listées, il n'y a aucune femme dans les instances dirigeantes.

    Mais le "plafond de verre" résulte aussi de comportements involontaires. Je ne veux pas minorer l'existence de réelles discriminations, mais je suis persuadé qu'il y a aussi une tendance naturelle des décideurs à reproduire les modèles existants. Les hommes nomment des hommes parce qu'ils cherchent des hommes pour remplacer d'autres hommes. Ils ne "voient" pas les femmes qui sont autour d'eux et qui pourraient prétendre aux mêmes postes. C'est pourquoi je propose que les jurys de concours dans la fonction publique soient tout simplement paritaires. Pour chaque nomination à un poste important de la fonction publique, je propose que nous recherchions systématiquement la candidature d'un homme et d'une femme. Et que le meilleur gagne, car les femmes ne veulent pas être promues seulement parce qu'elles sont des femmes. Enfin, je me félicite que le projet de loi sur l'égalité salariale entre les femmes et les hommes ait retenu l'obligation pour les entreprises, d'ici cinq ans, d'avoir au moins 20% de femmes dans leur conseil d'administration.

    ***

    Quatrième axe de cette Convention, les femmes sont les principales victimes de la précarité et de la pauvreté.

    Les femmes représentent 80% des travailleurs à temps partiel, 80% des emplois non qualifiés, 80% des salaires inférieurs ou égaux au SMIC et 80% des chefs de famille monoparentale. Quand elles ne vivent pas d'un minimum social, beaucoup de ces femmes n'ont qu'un contrat de travail précaire et travaillent avec des horaires atypiques. Elles se concentrent dans les secteurs de la grande distribution, de la restauration, de l'entretien, de la santé, des services aux personnes.

    Cette situation déjà difficile devient intenable lorsque les femmes parviennent à l'âge de la retraite. Actuellement, la pension moyenne des femmes est inférieure de 42% à celle des hommes. On peut penser que c'est un héritage du passé, du temps où les femmes travaillaient moins ou n'étaient pas salariées. Malheureusement, cette situation risque de perdurer. L'allongement de la durée de cotisation et le calcul de la pension sur les 25 dernières années au lieu des dix pénalisent les femmes dont les carrières sont marquées par des interruptions d'activité et du travail à temps partiel.

    C'est une question délicate parce qu'elle percute directement la position qui a toujours été celle de notre famille politique. D'un côté, nous voulons pour les femmes le libre choix de poursuivre ou d'interrompre leur carrière, et nous le respectons ; de l'autre, force est de constater que les interruptions d'activité et le temps partiel excluent progressivement trop de femmes du marché du travail et ont des conséquences très problématiques au moment de la retraite.

    Il résulte toutefois de toutes les enquêtes, que le travail à temps partiel et les interruptions d'activité sont subis pour une majorité de femmes, et notamment pour celles qui sont les moins favorisées. Preuve en est, par exemple, que le taux de femmes qui travaillent à temps partiel est plus élevé pour les femmes de plus de 50 ans – qui généralement ont presque fini d'élever leurs enfants – que pour les femmes âgées de 25 à 50.

    Il faut agir en direction de ces femmes, les aider à sortir de la précarité et à retrouver des emplois à temps complet. Le travail à temps complet reste le meilleur moyen de garantir l'autonomie des femmes.

    Le niveau de l'allocation de parent isolé (API), plus élevé que le RMI même si ce n'est pas beaucoup, ajouté au saupoudrage de la prime pour l'emploi et à la nécessité de faire garder leurs enfants, font que les femmes qui vivent de l'API perdent de l'argent si elles reprennent un emploi. Si elle était concentrée sur un nombre plus réduit de bénéficiaires, la PPE deviendrait un véritable instrument d'incitation au travail. Parallèlement, il faudrait engager un programme spécifique de retour à l'emploi des bénéficiaires de l'API. Il conviendrait d'assurer la garde de leurs enfants en priorité et de les aider à retrouver un emploi en les confiant aux organismes de placement les plus performants.

    Le droit du travail prévoit que les salariés à temps partiel ont un accès prioritaire aux emplois à temps complet qui se libèrent ou se créent dans l'entreprise. Il faut appliquer cette disposition.

    Pour les femmes en situation précaire, la formation professionnelle continue devrait être prioritaire. Ce sont elles aussi qui doivent pouvoir faire garder leurs enfants dans des structures d'accueil aux horaires flexibles. De manière générale, ces femmes doivent être encouragées le plus possible à essayer de travailler davantage.

    ***

    Je veux parler enfin de la place des femmes en politique.

    Elles n'y sont pas encore assez nombreuses, c'est une évidence. Elles représentent 11% des maires, 12,3% des députés, 16,9% des sénateurs, un tiers des membres des organes nationaux de décision des partis politiques.

    Je note que les femmes ne sont pas davantage présentes dans les conseils d'administration et les équipes dirigeantes des entreprises, ni dans les postes supérieurs de l'Etat. Elles le sont même plutôt moins. Les mêmes causes produisent hélas les mêmes effets : les femmes subissent des discriminations, mais partent aussi avec des handicaps, notamment en matière de diplômes ou de formation.

    Seulement la politique, pour les femmes, a une contrainte de plus : c'est que la légitimité découle du suffrage universel et que le suffrage universel se gagne sur le terrain. Toutes les femmes d'exception qui sont élues et qui sont à cette tribune ou dans les premiers rangs de notre assemblée, ont fait du terrain.

    Or, les femmes font déjà une double, voire une triple journée. Toutes ne peuvent pas en plus militer sur le terrain et dans les partis politiques.

    Ce sont exactement les mêmes raisons qui expliquent que les femmes sont également peu présentes dans les cercles de pouvoir et de réflexion et dans les structures dirigeantes des associations et des syndicats. Il n'y a qu'entre 10 et 15% de femmes dans les comités de rédaction de nos grandes revues de réflexion. Les femmes représentent 9% du Who's Who français. Très peu de nos grandes associations humanitaires sont dirigées par des femmes.

    La loi sur la parité est loin de lever tous ces obstacles. Elle lève au moins celui de la discrimination. Ses résultats sont toutefois décevants : le nombre de femmes conseillers municipaux et conseillers régionaux a beaucoup augmenté, mais les femmes restent peu présentes dans les exécutifs locaux ; surtout, à l'Assemblée nationale, le taux de féminisation n'est passé entre 1997 et 2002 que de 10,9% à 12,3.

    Ces résultats insuffisants sont le fruit du choix des partis : en 2002, le PS n'a pas respecté l'obligation de parité pour les candidats aux législatives et n'a présenté que 34,6% de femmes ; l'UMP n'en a présenté que 19,6%.

    Mais la loi porte aussi en elle-même les causes de ses insuffisances : elle pénalise les partis politiques lorsqu’ils ne présentent pas suffisamment de candidates, mais elle ne tient pas compte du nombre de femmes élues et n'incite donc pas les partis à présenter des femmes en situation éligible. Par ailleurs, entre payer des pénalités et perdre les élections en l'absence de femmes éligibles implantées sur le terrain, les partis préfèrent encore payer des pénalités

    Je prends aujourd'hui des engagements. D'abord, je vais continuer à renforcer la présence des femmes dans les instances dirigeantes de l'UMP. Ensuite, l'UMP présentera 30% de candidates aux prochaines élections législatives, ce qui est un effort considérable, et 50% de femmes candidates ou suppléantes. Si nous laissions les choses se faire naturellement, l'UMP aurait moins de 20% de candidates compte tenu du nombre élevé de sortants.

    Mais il faut aller plus loin.

    Les sanctions financières pour insuffisance de candidates doivent être maintenues, voire aggravées, mais il faut créer en plus un bonus pour toutes les femmes élues à l'Assemblé nationale. C'est un système qui poussera à présenter des femmes en position éligible.

    Par ailleurs, il faut agir sur le long terme. Une carrière politique ne se forge pas en accédant tout de suite aux fonctions les plus exposées ou les plus médiatiques. Elle se prépare sur le terrain, au contact des électeurs, mandat après mandat. C’est pourquoi je souhaite que les obligations de parité soient étendues aux communes de 2 500 à 3 500 habitants. Conformément aux annonces du Président de la République, elles s'appliqueront aux exécutifs des régions, de certaines communes et des structures intercommunales. Je crois aussi qu’il est nécessaire de doter les conseillers généraux de suppléants de sexe opposé afin de favoriser l’implantation locale de femmes.

    ***

    Mes chers amis, conclure une telle Convention est dense et difficile. Beaucoup de sujets mériteraient des développements. Je pense par exemple aux épouses d'agriculteurs et d'artisans, aux professions libérales, à la création d'entreprises par les femmes, à la santé des femmes, ou encore à la question des jeunes veuves… Je vous promets que nous nous reverrons.

    Je veux encore saluer nos intervenantes et nos intervenants pour la qualité de leur engagement et de leur témoignage.

    Jamais les femmes n’ont été aussi proches d’être libres et égales aux hommes. Et jamais le fossé qui les en sépare n’a semblé aussi grand. Sans cesse, les femmes ont le sentiment que des journées de la femme succèdent à d'autres journées de la femme et qu'au bout du compte tout reste comme avant.

    La politique a le pouvoir de rompre cet éternel recommencement. J’espère que nous aurons l'occasion de le démontrer ensemble.

     

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    26 février 2006 7 26 /02 /février /2006 22:43

    Photos    Puteauxhorizon 2008 :Jacques BAUMEL, une des grandes figures du gaullisme s'est éteint , il incarnait la France, l'honneur, le courage , le combat , nous gaullistes pleurons la disparition de cet homme qui fut un exemple pour toute sa famille politique.

       lire l'hommage du Président de l'UMP Nicolas SARKOZY  

    Disparition de Jacques Baumel

    C'est avec une grande tristesse que j'apprends le décès de Jacques Baumel. Il était un ami personnel. Il était un être d'exception. Il incarnait avec panache la passion absolue de la France, le goût de la liberté, le sens de l'honneur.

    Avec sa disparition, c'est une page cruciale de notre histoire contemporaine qui se tourne un peu plus. Jacques Baumel était l'un des plus fervents serviteurs et témoins du gaullisme. Son engagement exceptionnel dans la résistance, à l'âge de 22 ans, éclaire l'homme qu'il était et qu'il fut jusqu'au dernier jour : courageux, fidèle à ses convictions, humaniste. Il était un patriote viscéral et un européen convaincu. Il était porteur d'un héritage politique dont il n'a jamais cessé de moderniser les principes.

    Au service de la France et des Français, il fut, auprès de Georges Pompidou, un ministre écouté et dévoué. Il fut un sénateur et député influent et respecté de tous. Maire de Rueil Malmaison et élu des Hauts-de Seine pendant plus de trente ans, il fut un maire éclairé et créatif.

    L'UMP perd aujourd'hui l'un de ses plus prestigieux et plus attachants membres. Le gaullisme perd l'un des siens, l'un des meilleurs. Notre pays perd l'un de ses plus passionnés serviteurs. Le message de sa vie est clair : il est d'aimer la France et de ne jamais céder à la fatalité.


    Nicolas SARKOZY
    Président de l’Union pour un Mouvement Populaire

    Communiqué du 17 février 2006

     

     

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    12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 19:31

     

     

    Puteauxhorizon2008: dans son édition du Dimanche 12 février, le journal du dimanche édite un article intitulé" le rappeur qui va faire scandale " qui fait froid dans le dos, comment notre société et ceux qui nous gouvernent peuvent tolérer ces appels à la haine, au meurtre ...sous prétexte que ces"gens là" sont considérés comme des artistes et qu'ils ont le droit de tout dire au nom de la sacro-saint "liberté d'expression" .

    Ce rappeur des "rues" interpelle nottamment le ministre de l'intérieur Nicolas SARKOZY en chansons.

    "Nicolas t'ouvres ta gueule, tu fais du bruit pour rien, tu fais la racaille à la mort, Putain, personne ne te craint, le bitume t'a montré qu'il faut pas l'insulter, Continue ce bras de faire et tu vas te faire buter.

    Sur le même morceau, son complice "musical" s'affiche comme "dealer" le jour et pyromane la nuit et affirme vouloir changer les CRS en torches humaines.

    notre société est elle assez lâche, pour accepter l'inacceptable,  le paradoxe est que "cet artiste" se défend de toute incitation à la violence , je crois rêver...

    Pour quelles raison "notre justice" relaxe telle  systématiquement ces personnes , pour quelles raisons l'incitation au racisme anti blanc n'est-il pas aussi condamnable que tout autre forme de racisme , pour quelles raisons  l'incitation à la haine de notre pays, l'incitation au  meurtre " transformer nos forces de l'ordre en torches vivantes " , de proférer des menaces de meurtre à l'encontre du ministre de l'intérieur " tu vas te faire buter" ne font pas l'objet de poursuites judiciaires à l'encontre des auteurs.

     pour quelles raisons "ces oeuvres" ne font pas l'objet d'interdiction?

    Que l'on vienne pas me dire, que ce ne sont que des mots, que ce n'est qu'un moyen d'expression "des jeunes de banlieue" 

    je suis pourtant d'une extrème tolérance, mais trop c'est trop, il convient rapidement , est-il encore temps de mettre notre société sur les rails, et d'interdire des évènements de quelque nature que ce soit qui pourrait mettre en danger la démocratie et nos libertés .

      

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