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  • : PUTEAUX-HORIZON-2020 de Gérald Lambilliotte Blog Citoyen
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Pensées d'écrivain engagé

- Le premier effet de la pauvreté est de tuer la pensée ! On n’échappe pas à l’argent du simple fait d’être sans argent.
- La pensée guide les mots car le vocabulaire est la clef de la victoire. la
- La gauche est anti-fasciste elle n’est pas anti totalitaire. 
- En ces temps d’imposture la vérité est révolutionnaire !
George Orwell

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pradez27 over
René Pradez
Peintre de Puteaux
29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 07:36
        La vidéo suivante fût censuré par You-tube qui ne doit pas aimé les chansons patriotiques. Ce texte est magnifique à écouter sans modération. Surtout au regard de celles de certains appels à la haine des rappeurs qui eux ne sont jamais censurés. Voilà ce qu'en écrivait Gérard Brazon. 
Gérald Lambilliotte.
 
          J'ignore qui sont les auteurs ou l'auteur de ces paroles ou musique un lecteur de Riposte Laïque me dit-on mais, écoutez bien ces paroles. Ecoutez ces voix.
 
          "Peuple de France, résistance à l'ennemi de tes lois !"  Résistance par la parole libérée. Il faut cesser de parler le  "politiquement correct".  Il faut libérer votre parole. Car la parole est libératoire de la pensée. Le verbe est roi. C'est bien pour cela qu'ils vous privent de celle-ci. Cessez d'avoir peur des accusations de la bien pensance.
           Faite connaître cette vidéo. Faire circuler autour de vous. Mettez les liens vers vos amis. Il y a des moments où, comme le général Charles de Gaulle en son temps vis à vis "des pacifistes" et autres, il faut lever l'étendard de la résistance contre la dictature de la pensée et pour la liberté d'expression.
         Internet est un moyen, un fabuleux outil qui doit permettre à tous les français de prendre conscience qu'il n'est plus possible d'accepter que notre monde, nos idéaux, notre société, nos libertés, notre laïcité, notre drapeau, notre hymne, soient bafoués,  humiliés chaque jour dans nos rues sous le regard obligeant de soi disant élites bien pensante.
Gérard Brazon
L'ancienne vidéo a été censuré par You tube. Vous pourrez constater que celles des rappeurs haineux ne le sont jamais. cqfd
Les paroles de cette chanson que vous pouvez diffuser partout.

Peuple de France réveille-toi

 

Tant de souffrance coule en toi

Ne laisse pas d’autres que toi

Décider où vont tes pas

 

Huée fut ta Marseillaise

Brûlé encore est ton drapeau

Pour lequel tant de tes frères

Sont tombées sous les assauts

 

Fini les sourires échangés

À une jolie fille croisée

Désormais visage caché

Voilée comment s’intégrer

 

Laïcité dans ta cité

Doucement s’en est allé

Quand tant de tapis de prière

Sur les trottoirs te font barrière

 

Au fronton de ta mairie

Ton bel étendard a subi

La pire des insultes, je crois

Quand par un autre ont le remplaça

 

Peuple de France, le temps

Est venu pour toi

De briser le silence, de faire

Entendre ta voix

 

Peuple de France ne te résigne pas

Résistance à l’ennemi de tes lois

 

Dans tes piscines ont n’a plus l’droit

De se baigner comme autrefois

Des horaires sont réservés

À la pudeur des femmes voilées

 

Aux cantines de tes lycées

Le halal a remplacé

Le bacon qu’on aime pourtant

Pour contenter ces braves gens

 

La LICRA, le CSA

Scrutent le moindre de tes faux pas

Mais personne n’est inquiété

En nous appelant « face de craie »

 

Tes valeurs s’évanouissent

Toi la France qu’on islamise

Tes symboles sont bafoués

Adieu à ton identité

 

Les minarets vont remplacer

Tes églises désertées

Fini la baguette sous le bras

Désormais c’est la burka

 

Peuple de France, le temps est venu pour toi

De briser le silence, de faire entendre ta voix

 

Peuple de France, ne te résigne pas

Résistance à l’ennemi de tes lois

Résistance à l’ennemi de tes lois

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 18:04

BD3.jpg

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 16:28

      Certes, nous avons à Puteaux la Place Stalingrad commémorant la victoire de Staline ou plutôt celle des milliers de morts russes contre les armées nazis. Ce fût le renversement du cours de la guerre. Pour autant, faut-il garder à cette magnifique place ce nom. Staline n'est plus un simple dictateur mais un tyran sanguinaire.  Mais à Montpellier, c'est des statues de tyrans que la municipalité veut ériger.

 

         Georges Frêches, le tout puissant président de la région Languedoc-Roussillon, souhaitait élever des statues en l’honneur des “grands hommes du XXe siècle”. Pourquoi pas. Encore que du point de vue des contribuables, il y ait sans doute d’autres priorités. En effet, selon l’opposition au Conseil régional, en six ans, le Languedoc-Roussillon a augmenté sa taxe foncière et sa taxe professionnelle – respectivement payées par les propriétaires d’un logement et par les entreprises- de 91 % et 90 % !

Mais là, Georges Frêche dépasse les bornes !

 

Dans La Gazette de Montpellier, il déclare sans gêne :

« Lénine, ce n’est pas un dictateur sanglant. C’est l’homme qui a changé la face du monde au XXe siècle. (…) Chez Lénine, il y a deux moments lumineux : la révolution d’Octobre, ça, c’est Lénine qui la personnifie, même s’il n’était pas seul. Et puis il y a la décolonisation : car 1917 a changé la face du monde. Sans 1917, il n’y aurait pas eu la décolonisation de l’Afrique, de l’Inde, de la Chine et, de façon générale, du monde dit en voie de développement. »

« Mao, il est grand pour vingt années, pour la période 1929-1949, après c’est fini ! Il était tout à fait nul comme chef d’État ! La révolution culturelle, c’est un malheur pour la Chine, mais ça, l’Histoire l’oubliera. L’Histoire ne se souviendra que du Mao qui a rendu sa dignité à la Chine. De l’homme qui a pris la tête du Parti communiste chinois en 1929 et a mené ses armées jusqu’à Pékin. »

Georges Frêche envisage également d’élever une statue à Staline « mais il faut attendre, attendre que ça mûrisse » car :

« Dans l’Histoire, [il restera] deux choses : que Staline a secondé Lénine dans la révolution d’Octobre et surtout que Staline a été le dirigeant de l’Union soviétique lors de la bataille de Stalingrad, qui a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale et donc la face du monde. En Russie, les jeunes, tous ceux qui ont vingt ans, ce que Staline a fait avec le goulag, ils ne le savent pas. Le goulag est dans la mémoire des gens de plus de soixante ans. Donc moi, je ne vais pas mettre Staline, car dans la mémoire d’une grande partie des Français et des Européens, le Staline boucher est encore vivant et donc il ne faut pas mettre sa statue. Mais un jour, dans vingt ans, quand le souvenir du boucher des années trente – 1934-1939, ça a été la pire période – s’estompera, cet homme sera réhabilité. »

Pas de statue pour ces tyrans sanguinaires à Montpellier.

 

Lettre d'informations des 4 vérités.

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 07:11

Rap "Tirer sur les keufs"!

 

Toujours de la même veine, dans le délicat. Ces mêmes personnes qui hurlent au racisme, à la xénophobie qui se plaignent de la misère en permanence et clament qu'ils sont les victimes de la société sont les premiers à tirer dans le tas, dans du flic si possible. Ces chants de haine appellent aux meurtres des faces de craie aussi.

         Alors que You tube interdit des chansons par trop patriotes, trop franchouillarde sans doute, même s'il n’y a pas un once de racisme et qu'il autorise les appels aux meurtres des "chanteurs" de la haine, nous sommes en droit de ne pas comprendre. 

           Depuis combien de temps j'ai alerté, nous avons tous alerté sur ce blog et sur bien d'autres ces "chanteurs de la haine" anti blanche, anti française, anti flics anti tous ce qui représentent les valeurs de ce pays qui a accueillis leurs parents voire eux-mêmes. Combien de réponses qualifiant nos alarmes comme étant du racisme, nous expliquant que c'était de l'art populaire des cités, qu'il fallait laisser s'exprimer cette jeunesse. De "l'art pop"!

        Alors le Ministre porte plainte? Parfait! 

        Combien de temps va-t'elle durer cette volonté de remettre les pendules à l'heure de France?

         Est-ce le feuilleton de l'été?

         Une vraie prise de conscience?

         Ou un simple calcul électoral? Car enfin, ces chants de haine ne datent pas d'hier.

Les Ministres concernés le Président de la République réalisent-ils enfin que la coupe déborde et que l'étape suivant risque bien d'être des milices? Avec tous les abus inhérents.

Gérard Brazon


 

          Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé avoir déposé plainte jeudi contre un rappeur auteur d'une chanson sur internet intitulée "Tirer sur les keufs" et la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, avoir demandé l'ouverture d'une enquête préliminaire, alors que deux syndicats de police réclamaient des sanctions.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé avoir déposé plainte jeudi contre un rappeur auteur d'une chanson sur internet intitulée "Tirer sur les keufs" et la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, avoir demandé l'ouverture d'une enquête préliminaire, alors que deux syndicats de police réclamaient des sanctions.

 

M. Hortefeux a indiqué, dans un communiqué, qu'il avait "dès ce matin porté plainte" contre ce "un certain Abdul, qui fait profession de rappeur" devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris, "comme à chaque fois que des individus bafouent l'honneur des forces de l'ordre". "Je ne laisserai pas un rappeur en manque de notoriété menacer des hommes et des femmes qui, dans des conditions parfois difficiles, assurent la sécurité de nos concitoyens, y compris jusqu'au péril de leur vie", a-t-il souligné.

 

Mme Alliot-Marie a de son côté "demandé au parquet de Paris d'ouvrir une enquête préliminaire suite à certains propos relevant de l'apologie de crime tenus par le rappeur Abdul dans un clip diffusé sur internet", selon un communiqué de la Chancellerie.

Alliance Police (deuxième syndicat de gardiens de la paix) s'est déclaré "profondément choqué par les propos tenus par un artiste de rap qui, dans un vidéo clip diffusé sur YouTube, appelle clairement au meurtre de policier et à brûler la police dans tous les quartiers de l'Ile-de-France".

"La liberté d'expression ou la création artistique ne peuvent en aucune façon légitimer de telles incitations à la haine", écrit le syndicat, qui a saisi le ministre de l'Intérieur afin "que tout soit mis en œuvre pour faire cesser la diffusion de cette vidéo, protéger la police nationale et ses représentants contre ce type de provocations".

Alliance Police avait demandé qu'une enquête soit immédiatement diligentée contre l'auteur de ce rap en vue "de le présenter devant la justice afin qu'il soit sanctionné".

Synergie Officiers, deuxième syndicat d'officiers de police, s'est déclaré "révolté par ce véritable appel au meurtre sur des fonctionnaires de police".

"L'auteur de cette diarrhée verbale utilise sans vergogne des termes tels que tirer sur les keufs, si tu en vises un, tu ne le rates pas, une balle dans sa race, toutes les banlieues de Paname brûlent la police", écrit Synergie.

Le syndicat a demandé au ministre de l'Intérieur "d'engager des poursuites contre les interprètes de ce clip crasseux et ignominieux", car "dans un climat d'explosion de la violence et de multiplication des agressions contre des policiers, de tels messages ne peuvent être banalisés".

Publié le 12/08/2010 à AFP

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 08:06

 par Alain Rubin d'Enquêtes et Débats


Tous les droits, mais pas de devoirs ?

Nous vivons incontestablement des temps troublés. Le défunt embaumé du Kremlin, le camarade Lénine, aurait très certainement diagnostiqué une situation prérévolutionnaire dans ce qu’est devenu le beau pays de France.

Je m’explique : Des violences « locales » sans précédent se sont produites dans ce pays. Elles ont embrasées une banlieue de Grenoble pendant plusieurs nuits. Elles ont surgies, parce qu’un jeune truand a attaqué un casino, qu’il était pour cela harnaché, comme pour partir en guerre, comme pour prendre d’assaut une position fortifiée de l’ennemi, protégé par un gilet pare-balle, dans une main un fusil d’assaut automatique tirant 36 projectiles par seconde, dans l’autre une mitraillette Uzi.

Ces violences ont éclaté, parce que des « jeunes », comme on doit dire sous peine d’être taxé de fascisme par des gens qui ne connaissent pas le sens du mot, ont considéré que l’auteur du braquage et son complice pouvait peut-être tirer sur la police seulement pour l’intimider et s’enfuir mais que les « keufs », comme ils disent avec haine et mépris, doivent porter des pistolets à bouchon et ne pas riposter quand on leur tire dessus. Si les « keufs » ripostent au tir au fusil automatique dirigé contre eux, c’est déjà une bavure en soi. Si une balle des policiers ripostant atteint le tireur, nous entrons dans la tragédie, déclinant l’oppression et la riposte policière disproportionnée.

Ici, à Grenoble, les copains, les amis et d’autres, indignés des méthodes policières surement racistes, -en effet, la « victime » est de la « diversité », c’est un fils d’ex colonisé-, ont considéré qu’il était juste et naturel d’aller brûler soixante voitures de voisins « céfrans », de tirer à la roquette un bâtiment, le commissariat je crois, de menacer de mort des grenoblois du cru. Normal tout cela, nous susurre-t-on du côté des divas poitevine et lilloise, il y a trop de chômage auquel le gouvernement répond par des propos bravaches. Logique, dans l’ordre des choses : « on a tué un des nôtres, on va vous tuer », ont dit certains « jeunes ».

Grenoble résume la situation dans ce pays

En bas, et pour différentes raisons, et s’exprimant de diverses manières, on ne peut plus et on ne veut plus vivre comme avant. En haut, aussi pour différentes raisons, on ne peut plus et on ne veut plus gouverner comme avant.

C’est pourquoi j’évoquais Lénine qui écrivait que ces deux ingrédients constituaient le substrat politique d’une crise prérévolutionnaire. Quand je dis que par en bas, dans le peuple, pour différentes raisons dont certaines sont opposées, voire devenues antagoniques, on ne peut plus et on ne veut plus vivre comme avant, je résume ce que tout le monde peut constater quotidiennement.

Dans la masse du peuple de ce pays, parmi les petites gens, parmi l’immense majorité de ceux qui ont fait la grève générale en 1968, chez ceux qui ne se sont pas laissés bernés par les discours lénifiants et mensongèrement enthousiastes des Guigou-Royal et Cie, déversés chaque jour, pendant les semaines de l’été 92 précédant le référendum sur le traité de Maastricht, chez tous ceux qui ont fait le 29 mai 2005 cette écrasante majorité qui a voté NON au traité constitutionnel européen et restent attachés, avant toute chose, à la Nation devenue depuis deux siècles et presque deux décennies, la nation française républicaine, on regarde avec angoisse sourde, et colère encore contenue, ce désastre et ces déferlements de piraterie barbaresques.

Non, nous ne sommes pas xénophobes ! Non, nous ne sommes pas racistes ! Nous sommes républicains !

Nous sommes républicains, nous sommes attachés à la nation qui, en deux cent vingt neuf ans, à construit, pierre après pierre, un système de libertés personnelles et collectives, et de droits eux aussi individuels et collectifs.

Mais lorsque nous voyons que :

Des vieux travailleurs, usés, -touchant de trop basses retraites, se trouvant tout juste au-dessus du plafond d’attribution de la CMU complémentaire-, ne peuvent pas se soigner parce que le ticket modérateur non remboursé par l’assurance maladie est trop lourd et que leur retraite, trop faible, ne leur permet pas d’adhérer à une mutuelle,

Lorsque nous savons, parce que tout le monde le sait :

Que les « jeunes », ou leurs semblables, qui attaquent un casino (comme à Uriage), brulent des bus ou leur envoient des cocktails Molotov, brûlent des écoles, agressent des passants, que ces « jeunes » là, le plus souvent, sont venus réclamer à la sécurité sociale l’attribution de la CMUC et l’ont obtenu, ces malheureux « discriminés », déclarant ne disposer d’aucun revenu, ont obtenu des prestations dont la condition d’attribution est déclarative.

La CMUC leur assure une couverture sociale complète et gratuite, parce que, affirment-ils, ils n’ont pas de revenus. Ils sont « sans revenu » … En effet, et pour cause, ils ne peuvent pas déclarer le « business »… et la solidarité institutionnelle joue. Elle joue, cette solidarité ouvrière obligatoire, conquise par ceux, ces travailleurs « céfrans », dont ils pourrissent la vie quotidienne. Elle joue, sans qu’ils contribuent en quoi que ce soit, la solidarité arrachée pan par pan par le combat souvent difficile de ceux qu’ils haïssent, méprisent, dont ils brûlent les voitures, brisent les vitres de leurs abris bus et les miroirs de leurs ascenseurs quand ils ne les mettent pas en panne.

Quand je parle avec des voisins et d’autres, qu’est-ce qu’ils disent ? Trop c’est trop !

Qu’est-ce qu’ils exigent quand ils peuvent s’exprimer ? Le foutoir doit cesser. Nos pères n’ont pas conquis les droits politiques et sociaux pour être bafoués, agressés, humiliés.

Oui, il faut les défendre, les préserver et les reconquérir dans leur intégralité contre les plans décidés à la commission européenne et mis en œuvre par les gouvernements. Mais… mais il faut que cesse l’abus de droit qui devient un abus de faiblesse parce que la classe ouvrière et plus largement le peuple de France ne dispose plus présentement d’une représentation digne de ce nom. Nous ne demandons pas que ces enfants d’ex colonisés aient moins de droit. Nous voulons qu’ils aient les mêmes, ni plus ni moins, ni moins ni plus !

L’abus de droit, c’est quand des personnages que chacun connaît, roulant grosse cylindrée neuve qu’ils changent comme on se fait couper les cheveux, occupent un logement social payé en grande partie par les prestations de la CAF (l’APL), quand tant d’autres sont mal logés ou pas logés, ou ont de plus en plus de mal à payer leur loyer.

L’abus de droit, c’est quand on ne contribue jamais à rien mais que l’on a droit à tout et parfois à plus. C’est quand on a droit à tout et que l’on ose prétendre, sans rougir, sans honte, que l’on n’a droit à rien, que l’on est comme « un indigène » dans la République qui ne serait qu’une fiction.

Alors, disent mes voisins, et je souscrits à leur exigence simple et claire qui n’est qu’un retour aux principes fondateurs républicains des séctionnaires Sans-culottes de 1792 et à ceux des Parisiens de la Commune du printemps de 1871, et plus généralement aux principes des démocrates authentiques :

Pas de devoirs sans droits, mais pas de droits sans devoirs !

Alain Rubin

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15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 18:04
Récemment à Genève  l'ONU - CERD (Comité pour l'élimination de la discrimination raciale) a dénoncé une " recrudescence notable du racisme et de la xénophobie " en France, à la suite des décisions prises par le gouvernement à l'encontre des camps illégaux de Roms. 
Il a paru intéressant de connaître la composition de cette commission . On remarquera sur le tableau ci-dessous que figurent de nombreux pays où les Droits de l'homme, comme chacun sait, sont davantage respectés qu'en France .   

Name

Nationality

Term expires

Mr. Noureddine AMIR

Algeria

19.01.2014

Mr. Alexei S. AVTONOMOV

Russian Federation

19.01.2012

Mr. José Francisco CALI TZAY (Vice-Chairperson)

Guatemala

19.01.2012

Ms. Anastasia CRICKLEY

Ireland

19.01.2014

Ms. Fatimata-Binta Victoria DAH (Vice-Chairperson)

Burkina Faso

19.01.2012

Mr. Ion DIACONU (Rapporteur)

Romania

19.01.2012

Mr. Kokou Mawuena Ika Kana (Dieudonnè) EWOMSAN

Togo

19.01.2014

Mr. Régis de GOUTTES

France

19.01.2014

Mr. HUANG Yong’an

China

19.01.2012

Mr. Anwar KEMAL (Chairperson)

Pakistan

19.01.2014

Mr. Dilip LAHIRI

India

19.01.2012

Mr. Gün KUT

Turkey

19.01.2014

Mr. José Augusto LINDGREN ALVES

Brazil

19.01.2014

Mr. Pastor Elias MURILLO MARTINEZ

Colombia

19.01.2012

Mr. Chris Maina PETER

Tanzania

19.01.2012

Mr. Pierre-Richard PROSPER (Vice-Chairperson)

United States of America

19.01.2012

Mr. Waliakoye SAIDOU

Niger

19.01.2014

Mr. Patrick THORNBERRY

United Kingdom

19.01.2014

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 12:00

         Je vous présente un reportage lu sur Enquête et Débat sur la garde à vue d'une femme qui refuse d'abdiquer son particularisme dans sa ville du Bourget. Lequel? celui d'être une française qui souhaite ne pas s'intégrer aux valeurs d'une autre religion qui est majoritaire désormais.

Gérald Lambilliotte.

 

Du journal Enquête et Débat.

          

                Le 1er juillet dernier, alors que je suis en train de couvrir la manifestation de soutien à Porte et Guillon, je reçois un coup de fil de la fille de Marie-Neige Sardin, Auriane : “Ma mère a été mise en garde à vue, pourriez-vous nous aider s’il vous plaît ?”. Estomaqué, je décide d’abréger mon reportage et de filer au Bourget, caméra en main.

Je trouve une Auriane stoïque mais apeurée, qui ignore jusqu’au commissariat où sa mère a été emmenée. Nous nous rendons donc à l’un des deux commissariats possible, celui de la Courneuve, et nous rentrons dans le commissariat caméra allumée. La panique s’empare des policiers présents, qui appellent un responsable à la rescousse. Auriane raconte la suite :

Depuis, nous avons essayé de contacter Jérôme Clément, le commissaire de la Courneuve nommé en septembre 2009, qui déclarait “Aucune zone de non-droit“. La librairie de Marie-Neige Sardin étant devenue  une “zone de non-droit”, la question était simple. Il refuse de nous prendre en ligne, nous renvoyant au parquet (dont nous indiquions dans notre précédent article qu’il refuse de nous répondre). On ne saura donc ni de la part de la police, ni de la justice pourquoi Marie-Neige Sardin a été mise en garde à vue. Elle nous raconte cependant ce qu’elle a vécu :

Le texte de Marie-Neige Sardin sur les singes peut être consulté ici . Ajoutons ce passage du Misanthrope (acte I) où le mot “singe” est employé dans le même sens : “La franchise (…) est-elle souhaitable, dans un royaume rendu à la paix civile sous un roi on ne peut plus légitime, mais où la fourberie, l’injustice et l’intérêt, le carnage des vautours, la malfaisance des singes et la rage des loups sévissent néanmoins jusqu’au sommet de l’Etat ?”

Nous avons contacté tous les députés du 93 pour les faire réagir sur l’affaire Marie-Neige Sardin. En vain. Nous allons cependant continuer à interviewer des personnalités de tous bords pour que cette affaire, symbolique des démissions de l’Etat, éclate et que cesse le calvaire de Mme Sardin. Au moment où la police n’ose plus pénétrer dans des “territoires perdus de la République”, où la violence règne, est-il normal que l’on mette en garde à vue une femme pour ce qu’elle aurait dit ou écrit, alors qu’elle est, de surcroit, la victime avérée de bandes et de caïds qui eux courent toujours ?


Lire aussi :
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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 14:18

         Un article de mon ami Gérard Brazon de Puteaux-Libre, avec lequel je partage très souvent les points de vue. Cet homme de notre ville dont beaucoup ignorent les qualités humaines et son humanisme que certains accusent bêtement, le plus souvent par ignorance de l'homme, pour son franc parlé, à des colères salutaires. Aujourd'hui, il lance un appel aux musulmans de France.

 

Gérald Lambilliotte

 

 

           Je suis atterré par l’exécution de Michel Germaneau par les tueurs islamistes du Maghreb.

Ecœuré par l’ignominie qu’il y a de tuer un homme de 78 ans. Non pas un homme banal,(il n’y en a pas) non pas un homme qui faisait du tourisme inconscient, (le prix de la stupidité est trop lourd) non pas un homme de peu cherchant à faire des affaires sur le dos des populations,(idem) mais un homme qui avait consacré sa vie à l’autre, au frère en humanité.

 

           Je vous le dis comme je le pense citoyens de France, musulmans de confession si vous n’élevez pas la voix dans la rue, sur les médias pour démontrer votre stupeur, votre indignation, votre refus, votre volonté de ne pas accepter que des frères en religion puissent faire et commettre ces actes ignobles alors, il n’ y a plus qu’à désespérer de l’âme musulmane, à désespérer des femmes et des hommes par la crainte de déplaire aux tenants et autres représentants de l’islam terroriste, rigoriste, traditionnaliste.

 

           La France a connu ce type de religieux qui vous envoyaient au bûcher au nom de Dieu. Pour un rien, une parole, un comportement suspect, une attitude, une marque, un brin de folie. La France a connu ces assassins qui, sous couvert de Dieu, assouvissaient en fait leur plus bas instincts.

            Il nous a fallu des siècles pour secouer ce joug religieux qui avait trouvé sa source dans le pouvoir sans partage sur les âmes des croyants d’autrefois. Pouvoir trop souvent partagé avec la complicité de seigneurs locaux et certains Rois bien plus pieux que soucieux de la vie de leurs sujets. Ces mêmes seigneurs et Rois qui n’avaient pas hésité à faire des bûchers collectifs comme sur l’île aux juifs près du Pont Neuf . Une Île qui n’a pas servi seulement qu’aux juifs d’ailleurs.

 

           Vous, musulmans de France, si nous n’avons de leçons à donner à personne comme nous le disent les bien-pensants, nous avons le devoir, j’ai le cri du cœur de vous dire : REAGISSEZ!

           Ne laissez pas des fanatiques pervertir ce que vous êtes ! Pour avoir des amis musulmans, je sais que tous les musulmans ne partagent pas ce nihilisme, cette négation de la vie, ces femmes et enfants transformés en bombes humaines. Je sais que, comme tous les français, vous ne voulez pas de dictature religieuse mortifère.

Mais si vous ne dites rien, si vous ne manifestez pas, si c’est l’indifférence, cela reviendra à laisser faire. Vous ferez comme ces hommes d’avant guerre qui, au nom du pacifisme absolu ont laissé les nazis prendre le pouvoir en Allemagne puis l’ont laissé grandir peu à peu au point qu’il a transformé l’Europe en un vaste charnier ou se côtoyaient des femmes, des hommes innocents, mais aussi le courage des combattants.

Dans ces charniers, il y avait la conscience tenant la main à la Liberté.

 

         Avec le temps, on peut abattre toutes les dictatures humaines ! Il est bien plus difficile d’abattre une dictature d’essence religieuse qui pervertie en premier lieu les âmes des croyants. L’Iran en est la preuve.

 

          En protestant, compatriotes et citoyens de France, musulmans de confession, ce n’est pas Dieu que vous insulterez mais c’est bien l’homme créé par Lui que vous protégerez. Il ne peut en aucun cas vous en vouloir pour cela. C’est votre démarche qui permettra à l’ensemble des français de vous soutenir et de vous suivre dans cette idée que la France est une terre de Liberté et restera une terre des libertés.

 

        Pour ma part, je m’engage à participer à une manifestation qui condamnera le terrorisme islamique et déclarera que la terreur, le meurtre ne peut-être un moyen d’expression religieux.

Gérard Brazon

http://puteaux-libre.over-blog.com

 

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 23:10

Nous vivons un monde curieux.

 

Chacun parle de démocratie, de droits et d’élections et c’est le chaos un peu partout sur la planète.


Nous vivons dans un pays qui parle de démocratie, de libertés, de droits et dès lors qu’il y a une élection, , elle est remise en cause. Soit sous forme de réclamation soit devant les tribunaux. on fait même fi des résultats ( le non référendaire à l'europe en est un triste exemple) , l'entrée de la turquie ou de n'importe quel autre pays voulant rentrer dans l'europe devait être soumis à l'approbation du peuple , terminé par un coup de baguette magique .

Nous vivons dans des villes dont les édiles parlent de démocratie, de droits et qui, trop souvent, finissent par  renier ce dont ils proclament par ailleurs.

 

Tant à droite qu'à gauche les exemples sont multiples.


Nous vivons bien souvent avec des élus qui, avant d’être élus, promettent, affirment, confirment et qui après les élections ne respectent pas la parole donnée.

 

     Bien sûr, comme disait Charles Pasqua, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! Ce que résumait Marie France Garaud en une phrase, Les programmes politiques ne sont que les inventaires de leurs faillites futures.

 

Mais le militant ne le sait pas. A chaque campagne il y croit lui, aux promesses.


    Vieux militant, sincère, naïf le plus souvent, comme tous les militants qui oublient de prendre de la bouteille, j’ai toujours refusé d’y croire à ces politiques menteurs, tricheurs et manipulateurs et pourtant....


     C’est impossible pour un colleur d’affiches de s’imaginer que le sourire, la bonne mine qu’il étale sur tous les murs de la ville, n’est en fait qu’une image sans âme.

 

Être militant, c’est croire, une sorte de religion de la politique.

 

Pour l’autre, le citoyen , le militant c'est celui ou celle pour qui il se bat, pour qui, il se couche tard malgré le travail du lendemain.


Mais il faut aussi parfois se rendre à l’évidence.

 

L’image que les militants ont collée pendant des nuits représentant l’idéal se révèle parfois, trop souvent même, comme un être ordinaire, trop ordinaire.

 

Le plus déprimant est qu'il arrive même que celui ou celle-ci ne vous considère plus que comme un objet, un outil, une petite chose sans importance, une broutille que l’on peut mettre de côté en attendant l’élection prochaine voire, vous jeter comme un vieux kleenex parce que trop usé, trop abîmé, trop déçu vous n'êtes plus à leurs yeux une valeur ajoutée.


Alors c’est le blues du militant. La triste douche froide. Celle qui vous réveille et vous rend malheureux de toutes ces années perdues à pourchasser des chimères.

 

Il reste pour les uns les camarades, pour les autres les compagnons de combat pour que d’autres finalement puissent vivre dans les dorures et le confort des Palais républicains ou les Maisons du peuple que sont les conseils régionaux, les Conseils généraux , les Mairies .


Il reste des bons et des mauvais souvenirs pour oublier que l’on a été le dindon de la farce mais on  a comme monsieur du bellay des regrets ,


Nous vivons avec des élus qui, avant d’être élus, promettent, affirment, confirment et qui après les élections bien souvent , trop souvent ne respectent pas la parole donnée .

 

C’est hélas, une triste réalité. l'actualité politique nous en est témoin ...

 

Mais blues ou pas, la vie continue , il faut résister à l'esprit chagrin qui nous dévore, 

 

  Gérald LAMBILLIOTTE

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 11:47

          Un reportage de Jean Paul Ney sur une réalité devenue française. Il est temps de s'interroger sur le devenir de notre société. Il est temps de se poser des vrais questions. Qu'est-ce que la France, ses valeurs, son histoire, son avenir en tant que peuple.

         Il est temps de se poser des questions et être inquiet de ce qui se passe dans notre pays. Comment réconcilier cette France qui se délite peu à peu. Jusqu'à quand ?

Gérald Lambilliotte

 

Lire aujourd'hui, un texte de Gérard Brazon sur ce sujet.

  

 

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31 mai 2010 - Hamas sur Seine

Par Jean-Paul Ney © Metula News Agency

 

Intifada6.jpgJ’ai couvert la seconde Intifada en 2000, à Gaza. Je n’avais jamais vu ça en France.

Depuis les émeutes de 2005, la presse est clairement et délibérément visée. Nous avons été traités de collaborateurs sionistes. La presse française ? C’est dire à quel point les émeutiers sont mal renseignés.

Cette violence physique et verbale, au cœur même de notre république, participe d’un phénomène inquiétant, qu’il importe de montrer, afin qu’il puisse être reconnu et considéré.

Au dernier jour de mai dernier, j’ai constaté - tout comme la police -  que les casseurs sont très bien organisés, et qu’ils restent toujours impunis.

Intifada2.jpgA entendre les cris de « on baise la France », « Juifs dans les fours », et encore « Sarkozy le petit Juif » et « Obama le nègre des Juifs », n’importe qui de sensé comprendrait que le dialogue est à ce jour clairement impossible. Encore faudrait-il que le public soit autorisé à entendre ces slogans !

Si j’étais provocateur, j’ajouterais : "Dans ces conditions, il faudrait être drogué pour espérer qu’ils jouent bien au football", mais l’heure n’est pas du tout à la plaisanterie.

Le reportage photographique auquel je vous convie, tourné au centre de Paris, a été simplement ignoré par les media à qui nous l’avons proposé ; à la télévision française, ce sera le black-out total.

On arrive à un temps où on va vous cataloguer politiquement – et vous stigmatiser – pour refuser de ne pas dissimuler les événements dont on a décidé, une fois pour toutes, qu’ils n’allaient pas exister. Intifada3.jpgCa n’est rien d’autre que l’omerta, à la dimension de l’information du XXIème siècle, d’une mafia politico-médiatique qui a peur.

Peur qu’en attaquant la police à coups de pavés amenés intentionnellement sur la scène des violences, l’un des émeutiers soit tué par une riposte, et que cela allume une Intifada en France, qui pourrait durer des mois.

C’est précisément pour cela que sur la fréquence de la police, un officier hurle « Laissez faire ! » à ses hommes courbés sous un déluge de pierres.

C’est pour cela que les lecteurs de la Ména seront pratiquement les seuls à connaître d’une émeute qui n’a, médiatiquement, pas eu lieu.

Pour cela que les « jeunes » jouissent désormais d’une sorte d’immunité, qui leur permet de se livrer à tous les excès, et qui met, ici et maintenant, nos droits fondamentaux en péril.

 

Paris, le 31 mai 2010. La « flottille de la paix » vient d’être arraisonnée par Israël A l’initiative de plusieurs collectifs pro palestiniens, une manifestation « spontanée » se tient non loin de l’ambassade d’Israël en France.

C’est sur le rond-point des Champs-Elysées que tout commence : phrases assassines et insultantes, blocage de la circulation, déploiement d’un grand drapeau palestinien en pleine rue, et premières provocations contre les passants et les forces de l’ordre.

 

Les policiers commencent à être débordés par une vague en furie. Clairement, les jeunes issus de l’immigration, de toutes les origines (turcs, algériens, tunisiens), n’ont qu’une idée en tête, soufflée par les organisateurs au micro : atteindre l’ambassade d’Israël.

Ils forcent le passage ; premiers gaz lacrymogènes. Très vite les CRS sont dépassés, plusieurs policiers des quartiers proches sont appelés en renfort. L’avenue Matignon est à présent un champ de bataille.

 

Avenue Gabriel, non loin du restaurant « Le Berkeley » : la rapidité de déplacement et l’organisation des casseurs surprennent la police.

Alors que l’avenue est en bitume, éclate une véritable Intifada (guerre des pierres), apportées par les casseurs lors de leur descente sur Paris.

Alors qu’ils veulent rejoindre la rue Rabelais en passant par la rue Jean Mermoz, ces derniers sont stoppés par les gendarmes mobiles. La presse est aussi visée, insultée et menacée aux cris de « presse sioniste, presse collabo ».

 

La furie grossit à vue d’œil, des jeunes filles se joignent aux casseurs, les combats sont d’une rare violence.

Un photographe de presse français qui a l’habitude des situations de guérilla, affirme à ses confrères : « J’ai jamais vu ça ! Finalement, pas besoin d’aller là-bas, l’Intifada à Paris c’est terrible ! ». Plusieurs policiers en civil sont pris à parti, certains déclarent qu’ils n’ont rien pu faire, seulement « sauver leur peau ».

 

Reculade des casseurs vers le rond-point des Champs-Elysées, après quarante minutes d’extrême violence, qui ont vu vitrines brisées, scooters renversés, poubelles arrachées et provocations en tous genres.

L’avenue Matignon est un champ de bataille. Aux casseurs d’origine arabo-musulmane se sont joints des jeunes de l’ultragauche, les « black-blocks », qui veulent en découdre à tout prix avec les forces de l’ordre.  

 

Alors que plusieurs journalistes se trouvent du côté des casseurs, ils sont tous repoussés vers les CRS qui bloquent la rue Mermoz. Une pluie de pierres s’abat sur tout ce qui se trouve dans les environs.

Les CRS tentent une avancée, mais, très vite, ils reculent face à la taille des pierres et l’extrême dangerosité de la situation. Les tirs sont précis, il faut clairement slalomer entre les cailloux et garder toujours un œil vers le ciel.

 

C’est le chaos total sur le rond-point des Champs-Elysées ; plus aucun véhicule ne circule, les passants sont éloignés par les rares policiers en civil ; des pilleurs sévissent, plusieurs d’entre eux seront arrêtés.

Les casseurs commencent à démonter des grilles et de plus en plus de projectiles circulent de main en main vers les meilleurs lanceurs. Voilà plus de deux heures que la bataille rangée dure.

 

Intifada7.jpgDans la radio des CRS un message crépite clairement : « il faut laisser faire ».

Les gaz lacrymogènes et la fatigue font leur effet : peu à peu les casseurs se dispersent. Plusieurs jeunes déploient alors leurs drapeaux et des messages en arabe sur l’avenue Matignon.

Ils s’avancent vers la presse pour vociférer leur message de haine raciste et antirépublicaine. Les deniers casseurs sont simplement raccompagnés par la police vers les stations de métro.

 

Par Jean-Paul Ney © Metula News Agency

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