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  • : PUTEAUX-HORIZON-2020 de Gérald Lambilliotte Blog Citoyen
  • : Un habitant de Puteaux, Promouvoir la gestion de la ville de Puteaux par l'équipe municipale dirigée par Joëlle CECCALDI-RAYNAUD. Le WebMaster et ami: Philippe Coudeyrat
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- Le premier effet de la pauvreté est de tuer la pensée ! On n’échappe pas à l’argent du simple fait d’être sans argent.
- La pensée guide les mots car le vocabulaire est la clef de la victoire. la
- La gauche est anti-fasciste elle n’est pas anti totalitaire. 
- En ces temps d’imposture la vérité est révolutionnaire !
George Orwell

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pradez27 over
René Pradez
Peintre de Puteaux
3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 10:51

 

Puteauxhorizon2008 : les détracteurs socialistes et autres de la gauche dite plurielle raillaient  l'UMP DE NOTRE VILLE qui brillait par son absence sur les marchés et sur le nombre d'adhérents de notre section qui est une des plus importantes de France et maintenant ?

Depuis plusieurs semaines, les jeunes de notre mouvement sont omniprésents sur les marchés Chantecoq et des Bergères afin de véhiculer le programme de l'UMP et le projet de Nicolas SARKOZY pour  la France.

Grâce à un encadrement fort, merci à Pascal, Laurent , Gilles et les autres qui donnent beaucoup de leur temps, pour organiser les tractages  et boitages , pour pré-préparer avec les jeunes "les argumentaires" ,  travail indispensable  qui permet un meilleur dialogue et facilite la  communication avec les citoyens. ( leurs appartements sont transformés en QG de campagne) , 

Un grand  merci à tous ces jeunes qui s'investissent, qui reprennent le flambeau de la vieille garde , qui ont  la foi politique;  l'avenir de notre pays, c'est eux !

Puteauxhorizon2008 se devait de donner après plus 40 ans de militantisme  un grand coup de chapeau à cette relève dont nous sommes fiers , un seul regret personnel c'est de ne pouvoir m'investir sur le terrain,  c'est frustrant , mais je dois subir prochainement une opération délicate qui m'empêche d'être avec eux, cela me manque mais ...

Alors, je continue à m'investir autrement comme depuis plus de quatre ans, par l'écriture , c'est un autre moyen de combattre, c'est un autre moyen de véhiculer les idées fortes de l'UMP et de Nicolas SARKOZY;

 Encore un grand   MERCI POUR VOTRE DISPONIBILITE. 

 

 

 

 

 

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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 15:21

 

 

PUTEAUXHORIZON2008 :  suite au ralliement de Gilles de ROBIEN ,  ministre UDF à Nicolas SARKOZY , François BAYROU est ravi de cette prise de position car il considère qu'on ne peut pas faire du neuf avec du vieux,

Alors, qu'escompte faire Monsieur BAYROU ? Est-il candidat de la rupture ? , est-il le candidat de la modernité, est-il le nouveau candidat que la France attend, est-il un petit nouveau en politique ?

Le Béarnais ne manque pas d'audace ? ni d'aplomb ? pour prétendre qu'il n'est pas un dinosaure en politique ;

Il n'apporte rien de nouveau dans son programme sinon revenir à l'instabilité gouvernementale de la 4ème république, il sait pertinemment qu'en France , il est impossible de gouverner au Centre et encore moins avec une coalition de gauche , ce tartarin du Béarn peut faire illusion, hélas, mais cela sera un feu de paille dangereux pour notre pays s'il venait à être élu.

je vous invite à découvrir ou a redécouvrir le parcours du petit nouveau en politique François BAYROU.

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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 14:19

ENA : Tollé contre François 

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«Quand on s'en prend à l'ENA, c'est que généralement on n'a pas beaucoup d'autres choses à dire». Et c’est un énarque, François Hollande, qui le dit. Le premier secrétaire du Parti socialiste a violemment réagi lundi à la proposition de François Bayrou de supprimer l’Ecole nationale d’administration.

 
Pour le candidat centriste, l’ENA représente la «rupture profonde» qui existe selon lui entre «le pouvoir et les citoyens». Dimanche il a dénoncé «cette connivence perpétuelle entre les différents partis» et «les puissances financières, économiques, qui sont leurs amis de classe et leurs amis de caste», proposant le remplacement de l’Ena par une «Ecole supérieure des services publics».
 
Prompt à réagir, Jean-Marie Le Pen s’est amusé qu’on reprenne ainsi une idée qui émane, selon lui, de son parti. «Il y a longtemps que nous demandons de supprimer l’ENA», a expliqué le patron du FN dimanche soir sur France Info.
 
Fabius d’accord avec Bayrou
 
Laurent Fabius, qui était ce matin sur RTL, a lui aussi revendiqué la paternité de cette proposition. «Je serais mal placé pour dire que c'est une mauvaise idée parce que c'est quelque chose que j'ai proposé il y a plusieurs années», explique-t-il. Bien qu’il soit lui-même énarque, l’ancien premier ministre de Mitterrand juge peu «sain que tous les hauts fonctionnaires viennent de la même école».
 
Lundi, c’était au tour de Nicolas Sarkozy, «ni énarque ni agrégé», de s’emporter contre cette «étrange proposition». Pour lui, François Bayrou «propose de supprimer l'ENA et en remplacement, une autre école qui ferait exactement la même chose». Il s’agirait donc uniquement de «changer le nom» de l’établissement.
 
François Hollande n’est pas du même avis : Pour le premier secrétaire du PS, cette proposition «cosmétique» révèle «une absence de programme sur l'essentiel». Et de fustiger le danger qu’il y a à «donner à la vindicte publique une formation ou des hauts fonctionnaires qui ne sont pas responsables de tout». 
 
Source le FIGARO

Puteauxhorizon2008 : Le béarnais ne sait pas quoi faire ni dire pour se faire remarquer , pour rebondir, supprimer une des écoles les plus prestigieuses de France, reconnue dans le monde entier est absurde, surtout pour en créer une autre qui serait plus démocratique ? La société Civile, l'administration avec un grand "A" a besoin d'une telle école, ceux qui sont promus sont  armés pour prendre en main les destinées de notre pays , son essor,   c'est l'élite de notre Nation, il en de même pour d'autres grandes écoles aussi prestigieuses  SCIENCE PO, SAINT CYR,  je vous invite à en savoir plus sur cette école dont un des fondateurs les plus prestigieux fut le Général de Gaulle.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_nationale_d%27administration


 
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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 17:32

 

                                                                       ADIEU MARCEL

PuteauxHorizon2008 : Pour les uns , c'était un excellent camarade , pour d'autres c'était un ami, une joie de vivre, toujours un sourire, un mot aimable, une pointe d'humour, il ne quittait jamais sa compagne, et nous les surnommions  "les inséparables" . Il s'est éteint à l'âge de 81 ans.

ll était discret sur ses faits d'arme durant la guerre de 39/45 et  pourtant.... il était président de l'Association des anciens combattants de la Résistance,  porte drapeau , Marcel, ne manquait aucune manifestation .pour rendre hommage à tous ceux et toutes celles qui sont morts pour quze nous puissions vivre libres.

il avait obtenu la médaille des combattants de 39/45 ainsi que la Médaille d'honneur de la Ville de Puteaux, il était également porte drapeau et ne manquait aucune manifestation.

le Parti Communiste local perd en la personne de Marcel, non seulement un camarade mais une page de son histoire,  c'était un homme droit , proche de sa famille, il était heureux d'être père , grand père et arrière grand père.

Quant à moi , je perds un ami qui aurait pu être mon père, malgré nos divergences d'opinion, on se respectait ,on s'appréciait et ,souvent ont était sur la même longueur d'ondes notamment pour tous ceux  qui souffrent des maux provoqués par notre  société .

ADIEU AMI

je vous invite également à visiter le site de l'association Nationale des anciens combattants de la Résistance .

 http://www.anacr.com/

 

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 15:15

les incidents de la Gare du Nord, INADMISSIBLE,

la réaction de Monsieur DRAY, INQUALIFIABLE  

Puteauxhorizon2008 :   hier au soir, mardi 27/09/2007, je suis allé chercher ma fille âgée de 17 ans à la gare RER de la Défense qui était allée assister à un concert de RENAUD aux environs de Minuit ne sachant pas exactement quand devait finir  le concert, à cette heure avancée de la soirée outre les techniciens de surface, les affichistes qui travaillent sur des nacelles à plusieurs mètres du sol , il n'y avait pas grand monde excepté quelques rares voyageurs ..par contre, régulièrement,  ces espaces sont fréquentés par des jeunes  oisifs qui sont par bande et qui cherchent la provocation, c'est là que l'on regrette qu'il n'y ait pas fréquemment des patrouilles d'intervention pour rassurer d'abord les voyageurs, protèger les travailleurs de nuit qui sont souvent agressés verbalerment  voire physiquement, c'est là que je regrette que la loi sur les mineurs ne soit pas revue car je trouve anormal que des jeunes âgés de moins de 16 ans hantent les espaces et couloirs des gares et qu'ils ne soient pas contrôlés, je trouve anormal  de  voir à cette heure tardive des jeunes filles rentrer seules chez elles  cela n'arrive pas qu'aux autres, j'étais le seul parent à attendre sa fille, cela n'est pas un exploit individuel, c'est tout simplement respecter son enfant et jouer son rôle de père ...

Hier soir comme d'habitude, nombre de jeunes franchissaient sans "billets" les accès au RER du métro, s'il y avait eu des contrôles, gageons que des échauffourées auraient eu lieu, et que les incidents de la gare du Nord se seraient produits

Que devons nous faire, devons nous accepter que certains individus ne s'acquittent pas de leur titre de transport , devons nous accepter que ces individus ne fassent pas l'objet de contrôles de la part des contrôleurs de la RATP ou de la SNCF, devons nous accepter que les contrôleurs faisant leur métier soient mollestés par ces mêmes individus sans poursuites judiciaires , devons nous accepter l'inacceptable , la destruction totale ou partielle des biens publics, ou privés avec vol de matériel ? devons nous  être taxé  d'extrémiste, de raciste^, voire de fachiste , que sais je encore ... Monsieur DRAY , vous ne devez pas prendre les transports en commun ,sinon vous auriez une toute autre approche ,  chacun doit respecter la  loi, si on prend le risque de voyager sans ticket et que l'on soit pris en  défaut, il convient de s'acquitter de sa dette sur l'instant ou après sans faire d'exclandre , sans provoquer les représentants de l'ordre ou les représentants de la RATP ou de la SNCF,

Nous ne voulons pas d'un état policier, nous voulons être protégés,  être respectés,  que les lois soient appliquées de la même manière pour l'ensemble des citoyens, la loi, rien que la loi ...Nicolas SARKOZY  a fait en sorte que la délinquance recule, il faut continuer cette action afin que nous puissions circuler librement sans être inquiétés, sans être agressés,  la sécurité des biens et des personnes doit rester une priorité du futur Président de la République et de son gouvernement.

Monsieur DRAY , il convient de choisir son camp, celui des voyous, ou des honnêtes gens, j'ai choisi mon camp . je ne fais pas d'amalgam, je ne cautionnerai jamais l'attitude comportementale des voyous ! 

IL N'EST PAS INTERDIT D'INTERDIRE

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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 16:15

 

Je suis de ceux qui croient qu’elle a encore un message universel à porter, comme l’a prouvé le parcours auquel nous venons de nous livrer, sur deux siècles : le message de la Liberté sans cesse à conquérir. Et je me réjouis que, sur l’initiative du ministre de l’Éducation nationale, sa connaissance par les jeunes générations soit favorisée. C’est beaucoup plus qu’un lieu de mémoire, c’est une force vive qu’elle continue de transmettre, celle de la Liberté guidant le peuple, pour toute l’humanité.
Michel Vovelle

PuteauxHorizon2008 : Je ne sais quel vent de folie souffle sur notre pays à quelques semaines du 1er tour des élections présidentielles , je ne sais les raisons qui poussent nos candidats à faire référence à notre drapeau, à notre hymne National, je ne sais ce qui poussent  certains de nos politiques à s'aperçevoir l'existence de ce drapeau et de notre hymne National,  (attitude éléctoraliste de Mme ROYAL)

je suis " écoeuré" que notre étendard et chant patriotique puissent être, remis en cause par certaines personnes de la classe politique Française  alors que ceux-ci sont le symbole du combat contre l'oppresseur, du combat pour la Liberté,  je fais parti de ceux que l'on appelle des "patriotes", je suis très attaché à ces valeurs fondamentales qui sont le symbole de notre pays, terre d'asile, terre des droits de l'homme, , terre de la Liberté avec un grand  "L".

il est évident que l'on doit faire référence à l'identité nationale, que l'on doit , sans être raciste, sans être xénophobe, réguler l'immigration et faire le choix entre l'immigration choisie et l'immigration subie, ce qui ne remet pas en cause le droit d'asile pour tous les réfugiés politiques qui subissent  le joug de la dictature,

je suis contre ces "intellectuels de gauche  ou du centre gauche "  et de ces candidats qui sous prétexte d'être européens ou d'être d'extrème gauche s'étonnent que l'on puisse encore déployer le drapeau Français, ce n'est pas du nationalisme, messieurs, c'est du patriotisme, allez vous supprimer si vous êtes élus , de la constitution , notre hymne national sous prétexte " du sang impur" allez vous supprimer des établissements publics notre drapeau au lieu et place du drapeau Européen,  cessez je vous prie de vous masturber l'esprit , soyez respectueux de ceux qui sont morts sous les drapeaux pour que nous puissions vivre libres, laissez entonner notre hymne national qui est l'expression même de la Liberté, du Combat et de l'espoir ,  vous portez atteinte à tous les combattants , résistants, qui nous ont quitté ainsi que leurs familles, car nombre d'entre eux souhaitaient que leur cercueil   soit  recouvert  du drapeau tricolore, dernier hommage de la France à ces êtres d'exception .

Pour ce bout de tissus que vous semblez rejeter, des gamins de 20 ans , patriotes jusq'au plus profond d'eux mêmes se sont fait tuer par les nazis , alors au lieu de faire un faux procès, réflechissez à la conséquence de vos dires sur les jeunes générations qui sont fiers de leur appartenance à notre pays.

 

La Marseillaise
  Histoire d'un hymne par Michel Vovelle 
 

 

De Berlioz à Gainsbourg

Histoire d'un hymne par Michel Vovelle

En trente dates
 
 
Nous reproduisons ici, dans son intégralité, le texte de l’historien Michel Vovelle qui, en introduction du livret sur « La Marseillaise », retrace le destin singulier du chant révolutionnaire devenu hymne national.


La Marseillaise, le premier et sans doute le plus célèbre des hymnes nationaux modernes, a une histoire à la fois exemplaire et singulière. Elle est le produit d’un moment, la Révolution française, sur le point, en 1792, d’affronter la coalition de ses adversaires du dehors et du dedans en faisant appel aux forces vives de la nation. Patriotique et révolutionnaire tout à la fois, elle s’est imposée durablement, jusqu’à aujourd’hui, comme le point de ralliement des défenseurs de la Liberté conquise, non seulement en France, mais ailleurs dans le monde. On peut être surpris de la fortune de ce chant, l’œuvre presque unique d’un musicien modeste, dont le souffle transfigure la simplicité du texte comme de la ligne mélodique. Pour comprendre, il faut se reporter aux circonstances mêmes qui l’ont vu naître.

L’hymne des Marseillais, hymne de la Révolution française
Le Chant de guerre pour l’armée du Rhin a été composé à Strasbourg, le 25 avril 1792, par Joseph Rouget de Lisle,
Illustrations originales de M.-C. Barbier
© CNDP
capitaine du génie, au lendemain, ou presque, de la déclaration de guerre par la France révolutionnaire au « Roi de Bohème et de Hongrie », le 20 avril de la même année. Cette déclaration constitue le prélude à la montée du mouvement révolutionnaire qui va aboutir, moins de cinq mois plus tard, à la chute de la monarchie, le 10 août 1792. Rouget de Lisle est l’écho sonore de ce moment crucial, où la Révolution prend un nouveau cours.

Le soulèvement à ses débuts avait déjà produit des chants populaires, paroles simples et énergiques du Ça ira, puis de La Carmagnole, cri de violence et d’espoir, chant de ralliement des sans-culottes. Mais ces refrains n’avaient point la portée d’un hymne dans lequel la collectivité pût se reconnaître. Chez les musiciens professionnels, les premières grandes célébrations, entre 1790 et 1792, témoignaient de la recherche d’un nouveau mode d’expression, à la hauteur des circonstances, comme on disait, et Gossec, dans son admirable Peuple éveille-toi, inaugurait, avec d’autres, le recours aux larges masses chorales et aux cuivres qui allait marquer la nouveauté des harmonies révolutionnaires.
Entre la simplicité du Ça ira et la solennité de la musique officielle, La Marseillaise trouve son originalité. Rouget de Lisle, né en 1760 à Lons-le-Saunier, d’une famille de petits notables, a fréquenté l’école du génie de Mézières. D’une garnison à l’autre, entre 1784 et 1789, il a mené la vie d’officier, mais sa passion de rimer et de composer, l’ont conduit dans le Paris de la Révolution, où il a tenté modestement sa chance dans les opéras au goût du jour.
Lorsqu’il reprend du service en 1791 à Strasbourg, cet auteur dilettante est aussi un officier patriote. Dans cette ville frontière, dont le maire Dietrich, riche industriel, rallié avec modération à la Révolution, est encore un homme en vue, la rencontre s’opère avec les officiers de la garnison, nobles libéraux ou roturiers. Leur patriotisme encore inébranlé les rend suspicieux à l’égard des émigrés et des contre-révolutionnaires. Rouget de Lisle appartient à l’élite de la société des Amis de la Constitution qui dirige le mouvement, proclamant : « Aux armes citoyens ! L’étendard de la guerre est déployé. Il faut combattre, vaincre ou mourir... ». Les thèmes de ce qu’on intitulera bientôt La Marseillaise sont déjà sur toutes les lèvres : ce qui s’est passé le 25 avril 1792, immortalisé plus de cinquante ans plus tard par un tableau du peintre Pils qui a fixé la légende, prend des libertés avec la réalité. On y voit Rouget de Lisle, chantant le Chant de guerre pour l’armée du Rhin, dans le salon du maire Dietrich. Or, il semble que ce soit au lendemain d’une nuit d’enthousiasme que l’auteur ait présenté son morceau, interprété par Dietrich… Mais au vrai, quelle importance ?
C’est un chant de guerre : « Aux armes citoyens ! Formez vos bataillons... », dénonçant les rois conjurés, les traîtres auxquels on oppose soldats et héros magnanimes, défendant leurs fils et leurs compagnes : La Marseillaise fixe pour longtemps les clichés de la patrie en armes. On l’a dit sanguinaire ; il l’est avec discernement : « Épargnez ces tristes
victimes/À regret s’armant contre vous... ». C’est que, autant qu’un sursaut de conscience nationale, La Marseillaise est un chant révolutionnaire : c’est la tyrannie, les « complices de Bouillé » , le général félon qui avait préparé la fuite du roi, les « vils despotes » qui sont objets de haine. Et, en contrepoint, c’est l’invocation à la Liberté, justifiant l’amour sacré d’une patrie qui en est l’asile privilégié, qui clôt cet hymne en point d’orgue. Mélange de ferveur et d’enthousiasme, formules simples et fortes, sur un rythme ample et martial, ce chant représente une rencontre exceptionnelle entre expression d’élite et engagement populaire. La position même de Rouget de Lisle, cultivé certes, mais malgré tout à demi autodidacte et auteur d’occasion, l’avantage paradoxalement par rapport aux professionnels. Revers de la médaille, l’harmonisation défaillante devra être revue par Gossec, reprise plus tard par Berlioz. Nous ne nous attarderons pas sur les deux thèmes, qui ont longuement retenu les musicologues : celui de la paternité de Rouget de Lisle et celui de l’originalité du thème. Ils ont été définitivement tranchés et leur intérêt n’est que rétrospectif. Le flou initial, qui fait demander par Grétry à son ami Rouget quel est l’auteur de cette pièce, suscita des hypothèses diverses ; mais jamais la paternité de l’œuvre n’a été sérieusement contestée. Quant à l’originalité du thème musical, elle n’a pas été remise en question durablement ; la plupart des plagiats supposés se sont avérés sans fondement, même si nous croyons deviner dans le Vingt-cinquième Concerto pour piano en ut, de Mozart, comme une anticipation de La Marseillaise.

C’est d’une autre façon que la composition, dédiée en avril 1792 à l’armée du Rhin, a échappé à son auteur pour devenir La Marseillaise. Le texte a été diffusé très vite en Alsace, comme à Paris. Mais ce sont des méridionaux, Montpelliérains et Marseillais, qui l’importeront véritablement dans la capitale. Les fédérés de Montpellier, qui rejoignent leurs frères marseillais pour monter à Paris, en ont eu copie. L’un d’eux, Mireur, le chante ; la presse marseillaise le diffuse comme « chant de guerre aux armées des frontières », et la troupe guerrière la répand sur les étapes de son parcours. Enfin, sa contribution à l’attaque des Tuileries sanctionne le titre d’Hymne des Marseillais. Rouget de Lisle, dépassé par le tournant pris par la seconde Révolution du 10 août, disparaît momentanément de la scène, un temps incarcéré comme suspect, mais comme protégé par cette Marseillaise qu’il se refuse à désigner de son titre nouveau.
La destinée de La Marseillaise se joue désormais sur deux fronts : à l’armée, et dans le pays tout entier. L’hymne des Marseillais, officialisé comme chant de la République combattante entre septembre 1792 et l’an II, fait merveille. « Votre Marseillaise, c’est de la musique à coup de canon », avait écrit Grétry, et, de ce fait, on l’a chantée à Valmy, puis à l’entrée des Français en Savoie, alors même qu’elle s’enrichit au passage d’une septième strophe, destinée à durer, celle des « enfants » : « Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n’y seront plus ». En Belgique, « au matin de Jemmapes, écrit Michelet, La Marseillaise tient lieu d’eau de vie », et, d’une ville à l’autre, « l’air sacré de la Liberté » accompagne l’entrée des Français.
Compagne des mauvais jours, lors des défaites de 1793, La Marseillaise l’est aussi des victoires des soldats de l’an II.
« J’ai gagné la bataille, La Marseillaise commandait avec moi », écrit un général. Et Carnot : « La Marseillaise a donné dix mille défenseurs à la patrie ». Mais, vue d’en face, l’impression n’est pas moins forte et, après Goethe, témoin de Valmy, nombreux sont les généraux ennemis qui partagent la surprise, voire l’admiration. Si l’on prend un peu de recul, on peut convenir avec les auteurs que La Marseillaise est bien le chant de la charge en masses profondes, de ces volontaires dont l’enthousiasme supplée l’inexpérience. C’est elle, quand s’opère l’amalgame des anciens et des nouveaux corps qui a « fondu en un seul corps toutes les provinces dans un moule d’airain ».

On a parlé d’une « Marseillaise des carrefours », le terme exprime une réalité que les témoignages confirment. On chante La Marseillaise aux Tuileries, deux cents chansons, très rarement parodiques, en reprennent l’air. Les théâtres patriotiques qui se multiplient alors font sa place, à l’entracte, au chant de La Marseillaise. En septembre 1792, l’Opéra présente une scène lyrique due à Gardel et Gossec sur le thème de « l’offrande à la liberté » : une scénographie construite fait se succéder des épisodes patriotiques, dont l’exécution de La Marseillaise est le haut moment. En plein air, la consécration de La Marseillaise, sur des paroles de Marie Joseph Chénier, est son exécution le 20 prairial an II, lors de la fête de l’Être Suprême.
C’est la Convention montagnarde qui institue, la première, La Marseillaise comme hymne national, décrétant le 4 frimaire an II (24 novembre 1793) qu’elle serait chantée dans tous les spectacles.
La réaction thermidorienne la fait tomber en disgrâce, mais on redécouvre, le 26 messidor an III, « ces sons inattendus qu’on avait oubliés depuis quelques temps » et l’on décrète qu’elle sera exécutée chaque jour, par la garde montante au Palais national. Rouget de Lisle, réconcilié avec la Révolution, reçoit un hommage officiel. Mais, loin de s’imposer
sans débat, La Marseillaise va devoir affronter de l’an III à l’an V, quand sévit la Terreur blanche, notamment dans le Midi, la concurrence d’un autre refrain, Le Réveil du peuple, appel à la vengeance des royalistes et au massacre des « buveurs de sang humain ». La bataille ouverte entre Marseillaise et Le Réveil du peuple trouvait dans les théâtres un accueil privilégié : aux chanteurs patriotes, comme Talma, s’opposaient leurs adversaires, véritables commandos de muscadins. Durant la période directoriale, le conflit reprend entre théâtres patriotiques et royalistes, bien que le gouvernement ait fixé le répertoire patriotique, quatre titres : Marseillaise, ça ira, Chant du Départ, Veillons au salut de l’Empire. Progressivement cependant, en province comme à Paris, La Marseillaise se diffuse. On la retrouve guerrière et triomphale lors des victoires de la campagne d’Italie, aux funérailles des généraux Hoche et Joubert, et elle sert de chant de ralliement pour les patriotes des républiques sœurs.


Flux et reflux, 1800-1871
De la chute de la première République à l’établissement de la troisième, l’Histoire de France voit se succéder le premier Empire, la monarchie restaurée des Bourbons, puis, en 1830, celle de Louis-Philippe, que détrône la révolution de 1848, instaurant la seconde république, à laquelle le coup d’état de « Napoléon le Petit » met fin pour vingt ans. Dans cet enchaînement scandé par deux épisodes guerriers, en début et à la fin, et par trois révolutions (1830, 1848 et 1871), les aventures de La Marseillaise reflètent les avancées et les reculs de la liberté, proscrite le plus souvent, ressurgissant toutefois quand sa double vocation révolutionnaire et patriotique lui rend son rôle fédérateur des énergies nationales.
Napoléon Bonaparte ne l’aimait pas. Entre la veille de Marengo et la retraite de Russie, elle fut tenue à l’écart et l’hymne officiel fut Veillons au salut de l’Empire, hymne révolutionnaire détourné de son sens. Rouget de Lisle, resté républicain, adressa en vain au nouveau maître des lettres d’admonestation qui le rangèrent au rang des opposants. Mais, dans la dernière campagne de Waterloo, quand le salut de la patrie était en jeu, la vieille garde forma le carré au chant de La Marseillaise.
La monarchie restaurée de Louis XVIII et de Charles X la proscrit au rang des chants séditieux. Rouget de Lisle vit dans la misère et plus d’un libéral qu’il sollicite n’ose se compromettre à lui porter son aide ; Béranger, le populaire chansonnier, fait figure d’exception. Mais quand le vent tourne, à la veille et surtout au lendemain de 1830, on redécouvre ce personnage symbole, dont David d’Angers grave le portrait. La révolution de février a vu resurgir La Marseillaise dont Delacroix, dans sa célèbre composition de La Liberté triomphante sur les barricades évoque le symbole. Et, à Bruxelles comme à Paris, elle guide les pas des révolutionnaires. Louis-Philippe qui, pour accéder au pouvoir, a dû accepter de La Fayette le drapeau tricolore, s’il tente de substituer à La Marseillaise l’air de La Parisienne, feint au moins de s’associer au chant de La Marseillaise, que la foule plébiscite sous son balcon. Pas pour
longtemps. Dès les années suivantes, l’hymne révolutionnaire, à nouveau proscrit, est le signe de ralliement, dans les prisons, des républicains victimes des répressions de 1831 et 1834. Quitte, lorsqu’une crise européenne semble se dessiner en 1839, à ce que le gouvernement ressorte ce que le général Bugeaud appelle cyniquement « l’hymne de derrière les fagots ». La Marseillaise n’est pas morte, sur l’Arc de Triomphe de l’Étoile, c’est bien elle, dans la sculpture de Rude, qui appelle au combat. Le sursaut patriotique des années 1840 n’est point sans ambiguïté : il fait découvrir dans les autres nations en voie d’émergence, singulièrement en Allemagne, des chants guerriers qui lui répondent comme La Garde du Rhin (Die Wacht am Rhein), auquel Lamartine tente de répondre par une Marseillaise de la paix... Des temps nouveaux s’annoncent, mais il faut convenir que, dans la grande poussée révolutionnaire de 1848, La Marseillaise demeure dans toute l’Europe, de l’Italie à la Pologne ou la Hongrie, le chant de ralliement des héros de la Liberté. En France, la seconde République lui rend sa place, que des airs nouveaux ne supplantent pas, à l’image du chœur des Girondins Mourir pour la patrie dont les paroles sont extraites d’un roman d’Alexandre Dumas.

Mais le coup d’état du prince président Napoléon Bonaparte, en 1851, la replonge brutalement au rang des chants subversifs, celui des insurgés du Midi, des déportés outremer par la répression. Napoléon III lui cherche un substitut : Partant pour la Syrie, le jeune et beau Dunois n’est pas fait pour convaincre. Comme en 1840, c’est dans l’année 1870, quand le péril de guerre se précise, que l’Empire libéral redécouvre La Marseillaise qui retrouve sa place, à l’Opéra ou au Vaudeville, en intermèdes comme autrefois. Elle sera chantée sur les champs de bataille de 1870 et 1871, à partir surtout du moment de l’installation du gouvernement de la défense nationale. Et elle galvanise encore, dans leur dernier combat désespéré, les fédérés de la Commune de Paris.
C’est dire que les Versaillais, au pouvoir dans les années incertaines de 1871 à 1877, ne la portent pas dans leur cœur, sous la présidence de Mac Mahon. Sans être officiellement proscrite, elle est suspecte.

Un triomphe et son revers, 1879-1918
Cette quarantaine d’années, au tournant du XIXe et du XXe siècle, peut être considérée comme l’âge d’or d’une Marseillaise devenue, enfin, hymne national, et, en même temps, objet d’une exaltation collective, de la part des autorités. Elle est symbole de la République conquérante et elle porte un souffle patriotique que les lendemains de la défaite et l’espoir de revanche exaspèrent. Le glissement est inévitable sans doute, mais il va générer en contrepoint un malaise croissant : la classe ouvrière ne se reconnaît plus dans l’hymne de la bourgeoisie au pouvoir.
Au début, c’est encore l’idée d’un combat pour la République qui l’emporte, au tournant des années 1878-1879. Elle suscite incidents et affrontements ; lorsqu’un député républicain de Vendée, le capitaine Laissant, propose d’en faire l’hymne national, la demande est rejetée. Mac Mahon s’entoure de Gond et Déroulède pour lui opposer Vive la France.
L’échec est complet. Dès son départ, le 14 février 1879, sur proposition de Gambetta, la Chambre vote, sans audace, l’officialisation de La Marseillaise, en se référant... au décret du 26 messidor an III qui n’avait jamais été abrogé.

Et pourtant, l’essor est spectaculaire. La Marseillaise devient l’accompagnement obligé des défilés et de la célébration du 14 juillet. À Paris, mais aussi en province, à Cherbourg, lors de la visite du président Grévy, des scénographies rappellent celles de la première République. En 1882, le président du Conseil, Charles de Freycinet, inaugure la statue de Rouget de Lisle : « La Marseillaise est l’hymne de la patrie »..., elle est « une force, un honneur et un enseignement ». Il insiste par ailleurs sur son contenu pacifique autant que patriotique : « C’est un drapeau de progrès, de civilisation, de liberté. »
Poincaré réitère ces proclamations, en 1889, lors du Centenaire de la Révolution, et en 1900, lors de l’Exposition universelle ; il en infléchit toutefois l’esprit en évoquant, au nom de l’amour sacré de la patrie, l’éventualité d’avoir à « former nos bataillons ». Chant de paix ou chant de guerre ?
Monument sacré, La Marseillaise est intouchable et l’on n’apprécie pas trop Victor Hugo de vouloir en réécrire les paroles. Paul Doumer tranche : « La Marseillaise est le chant national de la France, elle est intangible ». Un immense effort de pédagogie civique accompagne cette affirmation : on en fait l’orchestration à l’usage des musiques militaires, on en prescrit l’enseignement dans les écoles. Des festivités locales aux célébrations nationales, ce succès qui devient international n’est pas sans contrepartie. On s’est réjoui de voir le tsar Nicolas II, en visite, écouter cet hymne la casquette à la main. Mais n’y a-t-il pas lieu de s’inquiéter de cette Marseillaise pour souverains ? On commence à parler de crise : on a raison. L’épreuve est rude, pour les classes populaires, de voir l’hymne révolutionnaire devenir chant d’orgueil national à l’ère des impérialismes triomphants.
Une savante étude de Michelle Perrot a recensé, entre 1870 et 1890, des centaines de manifestations ouvrières. Que
chantent les ouvriers en grève ? La Marseillaise sans doute, dans 40 % des cas, et aussi La Carmagnole, dans plus de 20 %. Mais voici que, dans les dernières années, la Carmagnole, plus populaire, tend à l’emporter sur La Marseillaise, qui perd son caractère privilégié de chant de ralliement ouvrier. Le débat sera tranché après 1888 par l’apparition de l’Internationale de Pottier et Degeyter : elle chemine sans se poser tout d’abord en rivale, mais, entre 1900 et 1910, les congrès socialistes internationaux consacrent sa position de chant de la classe ouvrière dans ses organisations révolutionnaires, même Jaurès y voit encore « la suite prolétarienne de La Marseillaise »... Au demeurant, le répertoire des chants révolutionnaires fin de siècle témoigne de la reprise du thème de La Marseillaise avec des paroles de révolte : « Allons forçats des filatures, le premier mai vient de sonner... ». Une seconde veine se fait jour dans les milieux anarchistes et pacifistes : en 1911, lors de la crise marocaine, Gaston Couté explose : « Allez petits soldats de France/Le jour des poir’s est arrivé/Pour servir la haute finance/Allez-vous en là-bas crever... ».
Mais on sait que cette voix est isolée : l’utopie pacifiste s’est effacée devant l’union sacrée en 1914-1918.
La Première Guerre mondiale est un moment clef dans l’histoire de La Marseillaise. L’étude la plus documentée sur l’hymne national, celle de Louis Fiaux, en 1918, évoque sa présence dans les heures glorieuses du conflit. On chante La
Marseillaise sur la Marne comme à Valmy, le naufrageur du croiseur Léon Gambetta évoque le sacrifice du vengeur... Les alliés reprennent en chœur l’hymne français. À Paris comme en province, dans les théâtres et les cafés-concerts, on met à nouveau en scène La Marseillaise : Marthe Chenal l’interprète, drapée en tricolore, avec une coiffe d’alsacienne. Les poètes, comme Edmond Rostand, les musiciens, comme Saint-Saëns, se mobilisent, au milieu d’une foule de modestes... Le point culminant de cette mobilisation collective autour de La Marseillaise avait été, dès le début du conflit, le transfert des cendres de Rouget de Lisle aux Invalides, le 14 juillet 1915. Le discours du président Poincaré en donnait le ton : « Cri de vengeance et d’indignation d’un peuple qui non plus qu’il y a cent vingt-cinq ans ne pliera le genou devant l’étranger ».

Il y eut saturation, protestations isolées de quelques publicistes, et, sur le front même, on a noté à la fin du conflit que les troupiers fatigués préféraient La Madelon à l’hymne national. Puis le réveil du mouvement socialiste en 1917 s’exprime sans nuances : « Nous ne chantons pas leur Marseillaise, ils en ont fait un chant de sauvages... Nous chantons L’Internationale ».

Un sursaut de « La Marseillaise », 1918 à nos jours
Les lendemains de la Première Guerre mondiale sont amers. La vague « bleu horizon » des lendemains de la victoire fait succéder, à l’enthousiasme et aux rêves, l’amertume et l’insatisfaction, singulièrement dans l’immense foule des anciens combattants. Ralliés autour de La Marseillaise et du drapeau tricolore, ils sont néanmoins une proie facile pour les ligues d’extrême droite, dont l’antiparlementarisme vise à mettre à bas la république « la gueuse ». Et c’est aux accents de La Marseillaise que les manifestants d’extrême droite marchent, le 6 février 1936, à l’assaut du Palais-Bourbon.
Dénaturée dans sa patrie d’origine, La Marseillaise paradoxalement conserve, hors de ses frontières, sa vocation révolutionnaire dans une Europe en révolution : Lénine, lors de son retour à Petrograd, en 1917, a été accueilli aux accents de La Marseillaise et de L’Internationale, de même qu’on la chante de l’Allemagne à la Hongrie en révolution. La proclamation de la République espagnole, en 1931, se fait également aux accents de La Marseillaise.
Pour les révolutionnaires français des années 1920 à 1930 au contraire, La Marseillaise a fait son temps et le témoignage le plus provocateur est le poème d’Aragon, Hourra l’Oural, qui comporte sous la rubrique « Réponse aux Jacobins » une charge féroce contre : « Quatre ans de Marseillaise avec / Les pieds dans la merde et la gueule en sang / Marseillaise de Charleroi / Marseillaise des Dardanelles / Marseillaise de Verdun... ». Il en salue l’agonie : « Cède le pas Ô Marseillaise à l’Internationale... Debout les damnés de la terre ».
Moins de deux ans plus tard, les choses ont changé. L’alliance historique du Front populaire amène le parti communiste à réviser sa position sur La Marseillaise et le drapeau tricolore. Plus question d’abandonner à l’ennemi de classe le privilège des valeurs patriotiques. Lors de la prestation de serment du Front populaire au stade Buffalo, le 14 juillet 1935, Jacques Duclos proclame : « La Marseillaise est un chant révolutionnaire, un chant de liberté ». Et Maurice Thorez précisera : « Nous ne voulons pas laisser au fascisme le drapeau de la grande Révolution ni même La Marseillaise des soldats de la Convention. »
En termes différents, cette redécouverte de La Marseillaise était partagée chez les socialistes par Léon Blum qui, le 14 juillet 1936, écrivait, dans Le Populaire : « Pendant des années, nous avons désappris La Marseillaise et le 14 juillet comme la fête officielle et le chant officiel... ». Mais, à cette caricature, il opposait le retour à l’esprit du 10 août, à celui des révolutions du XIXe siècle et reprenait à Hugo son image de La Marseillaise « ailée et volant dans les balles ». Cela ne faisait pas l’affaire de tout le monde, à droite, on s’en doute, où l’Action française titrait « Une seule réponse : la Royale », mais aussi à gauche, dans les groupes libertaires, anarchistes ou trotskistes, où l’historien Maurice Dommanget, flairant une manœuvre de la bourgeoisie « dirigeante et digérante » dénonçait le patriotisme radicalo-communiste. La dynamique cependant était lancée. Il nous en reste des témoignages dans les œuvres inspirées par le Front populaire : le film La Marseillaise de Jean Renoir, la partition d’Arthur Honegger pour Les Visages de la France, qui associe les accents des deux hymnes réconciliés. La Seconde Guerre mondiale a scellé, sur fond d’héroïsme, les
luttes de la Résistance à l’esprit du Front populaire. Elle a rendu à La Marseillaise, proscrite par le régime de Vichy, toute son épaisseur d’hymne patriotique, auprès duquel le pitoyable Maréchal nous voilà fait piètre figure. Dans les manifestations interdites, les maquis, les prisons, au pied du peloton d’exécution, c’est La Marseillaise, parfois associée à l’Internationale, qui surgit, telle qu’Aragon l’a évoquée dans sa Ballade de celui qui chantait dans les supplices.

Le général de Gaulle chantant La Marseillaise lors de la Libération de Paris, comme à la cathédrale de Chartres, couvre de son autorité cette Marseillaise. On aurait pu croire que l’épreuve sanglante de la résistance avait mis fin à un conflit plus que séculaire.
Avouons-le : il reste, encore aujourd’hui, plusieurs sortes de Marseillaise et le consensus des lendemains de la Libération ne pouvait survivre aux affrontements ultérieurs. Chacun a repris sa Marseillaise, la droite dans une référence gaullienne, au-dessus des partis, mais susceptible de descendre dans la rue au 13 mai 1958. Une extrême droite, issue des complots de la crise algérienne, s’attribue, dans le cadre du Front national, le privilège de détenir l’authentique fibre patriotique et brandit une Marseillaise musclée, chahutant La Marseillaise reggae que Serge Gainsbourg composera en 1979, bien représentative de l’esprit frondeur et provocateur de l’artiste. La droite modérée adopte des positions plus nuancées : Valéry Giscard d’Estaing, faisant retoucher en 1974 son rythme d’exécution, est soupçonné d’en faire une Marseillaise oratorio.
Jusqu’à hier, la gauche n’a pas remis en cause sa lecture du chant national, même si, lors des mouvements de mai 1968, elle ne figurait pas d’évidence au rang des couplets révolutionnaires. Mais on doit noter que, de l’Europe de l’Est à la Chine, dans l’épisode révolutionnaire qui a marqué l’ébranlement des régimes socialistes dévoyés, elle a pu retrouver occasionnellement sa place.
Et en France ? L’érosion de la mémoire, le recul de la Révolution dans l’enseignement de l’Histoire, l’affaiblissement de l’esprit civique dans la jeunesse peuvent être un sombre pronostic. Mon grand-père chantait, dit-on, les sept strophes de La Marseillaise, ma génération en connaissait trois, mes filles une encore.
La Marseillaise serait-elle devenue un objet froid, triplement désuète parce qu’on ne connaît plus la Révolution française, qu’on ne se réfère plus à l’autre révolution, celle disait-on, « qui s’avance » et qu’on ne brûle plus de voler à la frontière pour y défendre la nation ? Dans l’Europe qui cherche sa voie, quelle place pour La Marseillaise ? Je suis de ceux qui croient qu’elle a encore un message universel à porter, comme l’a prouvé le parcours auquel nous venons de nous livrer, sur deux siècles : le message de la Liberté sans cesse à conquérir. Et je me réjouis que, sur l’initiative du ministre de l’Éducation nationale, sa connaissance par les jeunes générations soit favorisée. C’est beaucoup plus qu’un lieu de mémoire, c’est une force vive qu’elle continue de transmettre, celle de la Liberté guidant le peuple, pour toute l’humanité.

© SCÉRÉN - CNDP
Créé en février 2002 -

 

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 16:06
 
 
Le drapeau français
 

 

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Emblème national de la Vème République, le drapeau tricolore est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). Aujourd’hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bâtiments publics ; il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles, qu’elles soient civiles ou militaires.

L’histoire

Aux premiers jours de la Révolution française, les trois couleurs sont d’abord réunies sous la forme d’une cocarde. En juillet 1789, peu avant la prise de la Bastille, une grande agitation règne à Paris. Une milice se constitue ; elle porte un signe distinctif, une cocarde bicolore composée des antiques couleurs de Paris, le bleu et le rouge. Le 17 juillet, Louis XVI se rend à Paris pour reconnaître la nouvelle Garde Nationale. Il arbore la cocarde bleue et rouge à laquelle il semble que Lafayette, commandant de la Garde, ait ajouté le blanc royal.

La loi du 27 pluviôse an II (15 février 1794) fait du drapeau tricolore le pavillon national, en précisant, sur les recommandations du peintre David, que le bleu devait être attaché à la hampe.

Le XIXème siècle voit s’affronter le blanc des royalistes légitimistes et les trois couleurs héritées de la Révolution. Le drapeau blanc est remis à l’honneur sous la Restauration mais Louis-Philippe reprend le drapeau tricolore et le fait surmonter du coq gaulois.

Lors de la Révolution de 1848, si le drapeau tricolore est adopté par le gouvernement provisoire, c’est le drapeau rouge qui est brandi par le peuple sur les barricades en signe de révolte.

Sous la IIIème République, un consensus s’établit progressivement autour des trois couleurs. A partir de 1880, la remise des drapeaux aux armées lors de la fête du 14 juillet est un grand moment d’exaltation du sentiment patriotique.

Si le comte de Chambord, prétendant au trône de France, n’a jamais accepté le drapeau tricolore, les royalistes ont fini par s’y rallier pendant la Première Guerre Mondiale.

Le drapeau français aujourd’hui

Les constitutions de 1946 et de 1958 (article 2) ont fait du drapeau tricolore l’emblème national de la République.

Aujourd’hui, le drapeau français est visible sur les bâtiments publics. Il est déployé lors des commémorations nationales et les honneurs lui sont rendus selon un cérémonial très précis. Lorsque le Président de la République s’exprime publiquement, le drapeau français est souvent placé derrière lui. En fonction des circonstances, on trouve aussi le drapeau européen ou le drapeau d’un autre pays.

(Source site de l’Elysée)


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. Source ministère des affaires étrangères " Diplomatie" 

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 14:18

 

PuteauxHorizon2008  :   je ne suis pas nationaliste , Dieu m'en garde , mais je suis fier de mes origines, je suis fier d'être français, je suis fier de savoir que Mon pays est à l'origine des droits de l'homme, je suis fier de Mon Pays dont une partie s'est révoltée contre l'oppresseur NAZI , je suis fier de ce peuple auquel j'appartiens, je suis fier de mon Drapeau , à chaque fois que la Marseillaise est entonnée lors de célébrations militaires, mon corps frissonne , je suis fier de ces hommes et de ces femmes qui ont combattu jusqu'à la mort pour que nous puissions vivre libres , je suis fier de ces hommes et  de ces femmes qui ont permis à notre Drapeau  de flotter en toute liberté sur les établissements publics, je suis fier d'appartenir à cette NATION qui s'appelle FRANCE.

J'ai à la maison un drapeau fait par ma mère, il  a  près de 68 ans, bravant la milice ,t la police française et Allemande, elle a déployé souvent ce drapeau français au risque de sa vie,  elle a déployé également ce drapeau lors de la Libération de Paris, j'y  tiens comme à la prunelle de mes yeux et je n'ai pas attendu qui que ce soit pour déployer ce drapeau face au drapeau Rouge ou au Drapeau Noir,  face à ceux qui dénigrent notre pay pays, notre Nation , mais je ne serais jamais nationaliste car on sait ou cela peut mener ......

Madame Ségolène ROYAL n'a pas le monopole de l'identité française, encore moins de notre Drapeau et de notre chant National qui appartiennent à l'ensemble des Français .

veuillez m'excuser, mais entre l'INTERNATIONALE et la MARSEILLAISE , entre le drapeau rouge et le drapeau Français, mon choix est vite fait;....

En hommage à ANDRE MANSAT , une des figures du Gaullisme disparu Dimanche dernier , je vous demande de lire ou relire cet hommage qu'il faisait à notre drapeau.

                                                                        

je suis votre Drapeau

Je suis né le 21 Septembre 1792, le jour de l'an 1 de la République, né de la convention et dans la révolution.

Je suis le gardien silencieux de votre liberté, je suis l'emblème d'une grande nation indépendante dans le monde.

Je suis l'inspiration du patriote français qui sacrifie sa vie et ses biens pour que vive la France.

Je marche en silence avec chacun de vos honorés défunts, jusqu'à leur demeure éternelle sous une croix blanche.

Ma couleur bleue remémore l'Ile de France.

Ma couleur blanche rappelle le drapeau blanc à fleurs de lys qui fut dans bien des combats le signe de ralliement.

Ma couleur rouge symbolise le sang versé dans la révolution.

J'ai conduit vos parents, vos frères ou vos enfants dans les batailles , sur les chemins sanglants de la libération.

J'ai flotté durant paix et guerres, lutte et prospérité, et durant tout ces temps j'ai été respecté.

Honorez-moi, respectez-moi, défendez-moi, au prix de vos biens, au prix de votre vie.

Ne laissez jamais mes ennemis me descendre de mon emplacement, de peur que je n'y revienne jamais.

Maintenez allumé le feu du patriotisme, défendez énergiquement la République Française.

Oeuvrez dans la droiture et je resterai pour toujours le rempart de la paix et de la liberté pour tout le genre humain.

Image de la patrie, emblème du devoir, symbole de l'honneur.

Votre Drapeau.

Association pour le souvenir du Général de GAULLE de la Ville de Puteaux

 

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 16:16

PUTEAUXHORIZON2008 :  Ce dimanche 25 mars  2007 sera à jamais gravé dans la mémoire des gaullistes de notre Ville ainsi qu'à l'ensemble des Gaullsites historiques de France, ANDRE MANSAT s'est éteint ce jour,  une des plus grandes figures locales nous a quitté, le peuple de la France Libre pleure un homme d'exception, en ce qui me concerne, je suis profondémment attristé par cette disparition,  Nous nous devons de rendre un dernier hommage au Président Fondateur du Souvenir Français de Puteaux,  qui a été cité plusieurs fois pour ses actions militaires ,  de  cet homme qui fut attaché au secrétariat  particulier du Général de Gaulle., de cet  homme dont le combat permanent est au travers de son Association pour la mémoire du Général de GAULLE d'enseigner à notre jeunesse les pages glorieuses de notre histoire, d'enseigner les valeurs fondamentales qui devraient être nôtres au quotidien, fidélité, droiture, honneur, respect .

Nous présentons à son épouse , à sa famille nos plus sincères condoléances , merci  à son  épouse qui depuis de longues années s'est impliquée si fortement dans dans l'action permanente de son compagnon  : le " devoir de mémoire."

Gérald Lambilliotte

 
 

ANDRE MANSAT
Chevallier de la Légion d'Honneur
Médailler Militaire



 
PRESIDENT FONDATEUR

DU COMITE DE PUTEAUX

DU SOUVENIR FRANCAIS.

 
 
C'est à la demande du Commandant Marine de Guerre GABILLARD , Maire Adjoint de Boulogne et Secrétaire Général de la Régiond'IledeFrance , avec le soutien de Monsieur Jean MIGNOT -Maire Adjoint de Puteaux- Chargé des Anciens Combattants, que Monsieur André MANSAT est sollicité pour former le Comité du Souvenir Français de Puteaux, et d'en prendre la responsabilité- ce qui fut fait le 25 Juin 1982.


 Monsieur MANSAT a appartenu à la France Libre. Il a combattu dans les Forces Françaises Libres. Il a personnellement connu le Général de Gaulle dont il était en service au sein de son secrétariat particulier, il regarde un souvenir ému et respectueux.


 Monsieur André MANSAT a crée l'Association pour le souvenir et la mémoire du Général de Gaulle.Il se félicite de réunir des gaullistes venus de tous les horizons.
Il a bien précisé que cette association demeure apolitique. Son but et derépandre son enseignement, qui appartient au patrimoine de la Nation.


 Engagé volontaire dans la marine natIonale en 1939, embarqué à bord du Cuirassé Courbet le 18.01.1940, puis sur le cuirassé Paris a participé avec ce bâtiment à la campagne de France.
Engagé aux Forces Navales Française Libres le 1er juillet 1940. Il a été affecté au 1er bataillon de Fusilier marin dès sa formation en Angleterre,
il a participé avec cette unité, aux campagnes du GABON -SYRIE-LIBYE-BIR HAKEIM 42.
Embarqué sur"l'Aviso" des FNFL : " la Moqueuse ", a participé avec ce
bâtiment aux Campagnes de LYBIE. TRIPOLITAINE.

DODECANESE. CRETE. TUNISIE. ALGERIE. CORSE.ITALIE.
Puis la 15.08.1944, il participa au débarquement sur les côtes de Provences à CAVALAIRE  SUR MER.
Démobilisé le 31 juillet 1945, avec un certificat de très bonne conduite.
 
Chevallier de la Légion d'Honneur
Médaillé Militaire
Croix de Guerre deux citations
Médailles de la Résistance
Croix du Combattant Volontaire 39/45
Médaille Commémorative service volontaire dans la France Libre
Médaille commémorative 39/45 avec barette MANCHE-FRANCE-
AFRIQUE-MEDITERRANEE-LIBERATION.
Croix du Combattant
Médaille du Combattant Volontaire de la Résistance.
Médaille coloniale avec barette LIBYE-BIR HAKEIM 1942

 D'aprés les documents de notre Présidente : Mme Den Marais-Hayer

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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 17:24

 
            
Un Pouvoir Nommé Désir

A LIRE DE TOUTE URGENCE POUR MIEUX VOTER EN TOUTE CONSCIENCE !

Présentation de l'éditeur
Beaucoup de livres ont déjà été - ou seront - publiés sur Nicolas Sarkozy, et la curiosité qu'inspire cet homme politique devrait s'amplifier à l'approche de l'élection présidentielle. La particularité de la biographie que lui consacre Catherine Nay tient cependant à plusieurs éléments : son exhaustivité (de l'origine des grands parents aux épisodes les plus récents) ; son " empathie critique " (Catherine Nay fréquente, depuis plus de vingt ans, les " microcosmes " qu'elle décrit dans ce livre) ; la personnalité de l'auteur (qui s'est déjà illustrée avec des ouvrages fameux. En effet, Catherine Nay est La biographe par excellence des fauves politiques qu'elle côtoie chaque jour. Et, une fois de plus, elle le prouve avec ce livre qui, de toute évidence, sera un élément très visible de la campagne qui s'annonce…
Dans ce Pouvoir nommé désir, l'auteur explore méticuleusement la genèse familiale du " petit Nicolas ". Son père (un aventurier flamboyant, un père trop absent), sa mère (le pivot du " clan " Sarkozy… une sorte de Rose Kennedy), ses amis, ses amours, son enfance, etc… sont évoqués avec une précision incroyable. Ces éléments permettent de mieux comprendre l'avidité avec laquelle Nicolas Sarkozy se jeta sur la politique, et comment il voulut en faire son festin. Plus subtilement, les relations avec son père-absent éclairent le souci que Sarkozy aura toujours d'être reconnu par les pères (Pasqua, Chirac) ou, à défaut, de les tuer…
Bien entendu, cette biographie s'attarde sur les arcanes de la vie politique - de la " prise " de la mairie de Neuilly à celle de l'UMP - sur les relations de " Sarko " avec Balladur, Chirac, Juppé ou Seguin. Sur chacun de ces points, Catherine Nay raconte, révèle, nuance : son style, très vif, emporte un récit passionnant de bout en bout…
Le Figaro - Charles Jaigu
(21 Février 2007)
Dans cette biographie qui se lit au galop, on revisite les séquences plus ou moins connues de cet homme au culot sans borne, et « qui s'est fait tout seul ». Exceptionnellement, Nicolas Sarkozy n'a pas suivi la règle qu'il s'était fixée de ne jamais répondre aux questions de ses biographes

GAY LIBRE :

Je ne peux que vous conseiller de vous procurer d’urgence ce livre qui se dévore comme un roman, qui est fouillé comme un reportage, du fait d’un travail minutieux d'enquête. On y découvre un être attachant car profondément humain, un Nicolas Sarkozy très éloigné de l'image du politique

France 2 - Anne Brigaudeau (19 Janvier 2007)
En 450 pages, la journaliste d'Europe 1 retrace l'ascension du candidat UMP à l'Elysée, sans guère d'ombre au tableau. Le livre regorge de petites phrases et d'anecdotes parfois croustillantes.

 Puteauxhorizon2008 :

Un livre politique de plus sur SARKO me direz vous, et bien non, un livre qui se dévore comme un roman, bourré d'anecdode savoureuses, un style flamboyant qui permet de découvrir les faces cachées de ce personnage hors du commun qui est extrêmement attachant, au fur à mesure on découvre chez cet homme non pas uniquement un  animal politique , mais un homme fait de chair et de sang,  profondément humain, je reconnais dans ce personnage décrit par Catherine NAY , l'homme que j'ai eu la chance de connaître , d'approcher , l'homme avec lequel j'ai combattu à ses côtés durant quelques années pour faire triompher les idées incarnées par le général de Gaulle, un homme simple, constamment à l'écoute, un homme chaleureux ..qui mérite non seulement d'être connu, mais qui mérite par l'amour inconditionnel pour notre mère patrie et la manière dont il veut la faire rayonner dans le Monde  de devenir Président de tous les Français .

 

Un livre passionnant que je vous recommande , c'est un ouvrage qui vous permettra de mieux apprécier celui qui sollicite nos suffrages.

 

 

 

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