15 siècles d'hégémonie de la morale chrétienne
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Baruch Spinoza ; (1632 – 1677)
Pour le célèbre philosophe hollandais, c’est en apprenant à penser que l’homme peut trouver le Souverain Bien, bien véritable, à même de donner la "béatitude" (suprême contentement). La finalité de cette morale est exposé dans l’"Ethique" que Spinoza a dû renoncer à publier pour des raisons de sécurité. Dans la 4ème partie, il oppose aux faux sentiments et comportements (crainte, honte, tristesse…) aux vrais sentiments basés sur des idées positives (joie, amour) dirigés par l’entendement. Partager la vraie connaissance permet de profiter de la vie en chassant les idées tristes de la haine, de la vengeance et de la mort. Puisqu’il qu’il n’y a pas de libre arbitre, la morale de Spinoza n’est pas une morale du devoir.
Biographie et citations de Baruch Spinoza
Jean Meslier (1664 - 1729)
Dans son testament, ce prêtre s'est excusé d'avoir enseigné la religion catholique. Les préjugés religieux empêchent l'homme d'être humain et vertueux en l'aveuglant et en l'empêchant de connaître sa vraie nature. La morale et la vertu ne sont pas compatibles avec un Dieu décrit par ses prophètes et ministres comme cruel et tyrannique. Pour bâtir les principes de la morale, les hommes n'ont pas besoin de Dieu, ni de religion, mais seulement de bon sens et de réflexion sur leur nature ainsi que les objectifs de la société et de ses membres. Il faut expliquer aux hommes que le bien doit être fait pour eux-mêmes et non parce que Dieu l'exige, que l'on doit s'abstenir du mal parce que la punition est dans ce monde et non dans l'au-delà.
Biographie et citations de Jean Meslier