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pradez27 over
René Pradez
Peintre de Puteaux
18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 07:30

Charles de Gaulle est né à Lille le 22 novembre 1890. Il grandit à Paris. Il a comme  professeurs à l'école des jésuites. A l'âge quatorze ans, Charles de Gaulle décide de se consacrer à la carrière militaire et il prépare le concours d'entrée à l'école militaire de Saint-Cyr. En 1908, il est admis dans cet établissement où il apprend son futur métier pendant quatre ans. En 1912, le voici sous-lieutenant. Il commence sa carrière dans un régiment, à Arras.

 Pendant la guerre de 1914-1918, le lieutenant de Gaulle lutte se bat au front contre les Allemands ou il est blessé à plusieurs reprises, au point d'être laissé pour mort près de Verdun en 1916. En réalité, il avait été fait prisonnier. Il passe la fin de la guerre en captivité malgré cinq tentatives d’évasion. Il est repris à chaque fois avant d'avoir pu regagné les lignes françaises.

De 1919 à 1939, après sa libération, Charles de Gaulle poursuit sa carrière militaire. Il est envoyé en mission dans plusieurs pays comme la Pologne ou le Liban. Il s'intéresse à la vie politique française, et publie plusieurs ouvrages dans lesquels il critique la politique française de Défense. A ses yeux, il faut donner à l'armée un corps de blindés, afin qu'elle puisse faire face aux chars allemands. Il se marie en 1921 avec Yvonne Vendroux, qui lui donnera trois enfants dont l’amiral Philippe de Gaulle.

L’année 1924 marque un double évènement dans la carrière du capitaine de Gaulle. La publication de son premier ouvrage coïncide avec sa sortie de l’école supérieur de Guerre, dont les professeurs de l’époque se piquaient de psychologie autant que de science militaire. Pour l’anecdote, voici ce qu’en disait ces professeurs à la suite de la première année de stage.

Intelligence très vive, culture générale très étendue, de la facilité, voit juste sur le terrain, donne des ordres clairs, a de la décision, très travailleur.

Personnalité très développée, grosse confiance en soi. Doit arriver à d’excellents résultats s’il se livre avec un peu plus de bonne grâce et s’il consent plus facilement à se laisser discuter. A très bien réussi dans toutes les branches de l’armée.

Le dossier militaire de Charles de Gaulle reçoit au chapitre des appréciations détaillées dans sa deuxième année, les notes suivantes :

Officier intelligent, cultivé et sérieux ;du brillant et de la facilité ; très bien doué ; beaucoup d’étoffe.

Gâte malheureusement d’incontestables qualités par son assurance excessive, sa rigueur pour les opinions des autres et son attitude de roi en exil. Paraît par ailleurs avoir plus d’aptitude pour l’étude général et synthétique d’un problème que pour l’examen approfondi et pratique de son exécution;

 A exercé le commandement de corps d’armée pendant la première période du voyage ; y a montré de la décision, du calme et du commandement, mais aussi un jugement parfois mal assis ;a adopté des solutions peu en rapport avec la situation, l’a d’ailleurs honnêtement reconnu.

A ultérieurement rempli correctement, mais avec un peu en marge de ses camarades, les fonctions de chef du 1er Bureau du corps d’armée et de chef d’état-major de la divisionNote d’ensemble : 15,5.

Une signature figure au bas de ce document celle du colonel Moyrand, ancien collaborateur du maréchal Joffre, professeur de tactique générale.

 

Avec le recul du temps, le colonel Moyrand a commenté ces notes :

« De Gaulle représentait un cas intéressant, difficile et délicat. Ses qualités se révélaient très grandes. Il était très personnel. Je le jugeais d’essence supérieure. Il se mêlait peu aux autres élèves. Il arrivait à l’amphithéâtre presque toujours solitaire.

 

De 1939 à 1945. La France a déclaré la guerre à l'Allemagne nazie en septembre 1939. Elle reste cependant à la frontière. C’est la drôle de guerre. L'armée allemande déclenche son offensive en mai 1940. A la suite de cette offensive, les Français sont battus . C’est une grave défaite. Le colonel de Gaulle  et cette défaite a démontré la justesse de son jugement sur les guerres modernes.

Colonel, il commandait la 4e DCR, la plus puissante des grandes unités blindées de l'armée française (364 blindés).[ Il dirigera avec cette unité une contre-attaque vers Montcornet, au nord-est de Laon, l'une des seules qui parvint à repousser les troupes allemandes.

Prévoyant la défaite rapide de l'armée française sous l'offensive allemande, les civils et les militaires désarmés sur les routes, il affirmera que c'est durant la journée du 16 mai 1940 que ce qu'il a pu faire, par la suite, c'est ce jour-là qu'il l'a résolu.[

L’armée est en déroute, c’est l’exode sur les routes de France, le gouvernement se replie à Bordeaux et  peu à près, donne le pouvoir en juin 1940 au maréchal Pétain. Celui-ci, le 24 octobre 1940, rencontre Hitler dans la petite gare de Montoire-sur-le-Loir. Par une poignée de main très médiatisée, le vieux maréchal célèbre la collaboration entre la France vaincue et l'Allemagne triomphante. La France de l’Ouest et du Nord est occupée par les Allemands.

Depuis Londres, le général de Gaulle, peu connu, refuse cette politique et lance un appel à la Résistance le 18 juin 1940.

 Sa tâche est difficile, mais les ralliements se multiplient au fil des mois. Une armée de résistance extérieure est créée, de même qu'un gouvernement en exil, qui s'appellera successivement le Comité français de la Libération nationale (CFLN) puis le Gouvernement Provisoire de la République française (GPRF).

Le général de Gaulle, à la tête de la France libre, cherche à unifier la Résistance extérieure et la Résistance intérieure. Le général de Gaulle envoya Jean Moulin en France en 1942 avec comme mission de réunir tous les mouvements clandestins dans le Conseil national de la résistance (CNR)

La Résistance réunifiée participe activement à la libération du territoire. Après le débarquement en Normandie du 6 juin 1944, Paris est libéré le 25 août 1944. De Gaulle est acclamé sur les Champs-Élysées.

Gérard Brazon

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 23:32

PuteauxHorizon2014: Je vous faire part d'une conférence sur la vie du général Charles de Gaulle et les débuts de la légende qui eut lieu hier soir Mardi 25 mai au Palais de la culture de notre ville de Puteaux devant un public Conférence Charles de Gaullenombreux.

      Cette conférence fût préparée par l'UMP de Puteaux avec le concours de Marie Anne de l'Espinay et Jean Pierre Descroix

 

       Madame Jöelle Ceccaldi-Raynaud Députée-Maire de Puteaux nous a fait l'honneur d'assister à cette conférence et en a profité pour nous donner les dernières nouvelles du front législatif et les différents sujets touchant à la ville de Puteaux.

 

         C'est mon ami Gérard Brazon, Conseiller National de l'UMP, qui fit la présentation des oeuvres littéraires de Charles de Gaulle avec beaucoup d'émotion et présenta le film qui suivit.

           Une seconde conférence devrait voir le jour avant la fin de l'année et nous permettre de découvrir le général de Gaulle de la libération et celui qui devint le chef d'état.

Gérald Lambilliotte

 

Voici le texte de présentation.

 

Le général Charles de Gaulle n’est pas un homme que l’on peut résumer. Que l’on pourrait, expliquer sans peine tant son caractère est déterminant chez cet homme hors du commun.

 

Conference-Charles-de-Gaulle-1.jpgOn dit souvent que la France a toujours su, tout au long de son histoire, faire des hommes qui devinrent par la suite des sauveurs.

 

Le général Charles de Gaulle fait partie de ces hommes, de ces femmes comme Jeanne d’Arc, de ces grands rois comme Henri IV pendant les guerres de religions ou de ces généraux comme Napoléon Bonaparte après la Révolution. Certes, ils ne furent pas seuls mais, ils ont été les éléments centralisateurs, les dominateurs communs, les références qui ont permis que la France renaisse de ses cendres à chaque fois.

De leurs passages, il reste les légendes et une certaine nostalgie d’un temps ou cette France fût grande et prestigieuse.

 

Le colonel Charles de Gaulle disait qu’il avait une certaine idée de la France. Il lisait Charles Maurras mais surtout des ouvrages traitant du fait militaire. C’était un solitaire, un homme de droiture, probablement pas un homme que l’on pouvait aborder facilement et encore moins tutoyer.

 

Jusqu'en 1954, date de la parution du premier tome des Mémoires de guerre, Charles de Gaulle écrivain est à peu près inconnu du grand public.

En effet, peu de lecteurs ont eu connaissance de ses quatre grands ouvrages et de la vingtaine d'articles antérieurs à la guerre. Et faute de publication d'ensemble, ses discours ne sont pas restés comme des œuvres écrites.

Le premier ouvrage est La discorde chez l'ennemi chez Berger-Levrault en 1924. Il avait 34 ans. C’est un petit livre qui ne rencontra aucun succès à sa parution et qui s’ingéniait à expliquer les comportements de l’armée allemande dont chacun se moquait bien à l’époque.

Le deuxième, Le Fil de l'épée chez le même éditeur Berger-Levrault, en 1932 est un des livres les plus célèbres de Charles de Gaulle. Avant même de rencontrer l'Histoire, il  y développe des idées auxquelles il restera fidèle :

Sur la contingence propre à toute action,

Sur l'attitude de l'homme de caractère,

Sur le rôle du prestige dans l'art de commander,

Ou sur les relations du politique et du soldat.

En 1934 il a 44 ans et, fidèle à sa maison d’édition,  il fait paraître son troisième livre, Vers l'armée de métier.

Conference-Charles-de-Gaulle-2.jpgCe livre étonnant n'eut en France qu'un bref succès de curiosité. Pourtant, de l’aveu même du général Guderian, cet ouvrage l’inspira pour créer la force mécanique allemande.

C’est ce général Guderian qui bouscula et déborda avec ses panzers, l’armée française en 1940 en franchissant les Ardennes réputée pourtant infranchissable. Le seul qui lui tint tête, fût le général de brigade Charles de Gaulle. Avec une armée mécanique réunie à la hâte, il réussit à gagner un peu de temps à Montcornet. Mais il était déjà trop tard.

Pour le général Gamelin, général en chef des armées française, le général de Gaulle était trop jeune pour commander. Pourtant, il avait déjà 50 ans !

Les leçons de l’histoire avaient été oubliées. Les Bonaparte, les Marceau, les Hoche, les Soult, les Desaix, tous ces grands commandants n’avait pas 30 ans.

 

Le quatrième et dernier ouvrage, publié avant la guerre, est  La France et son armée édité, cette fois, chez Plon en 1938. C’est à travers ce livre, le destin historique de la France, qu’il s'identifie dans une large mesure.

Dans ce livre, érudit et vivant, le colonel de Gaulle retrace l'histoire de nos armées et de nos héros, de nos victoires et de nos revers, toujours soucieux, également, de dégager la signification humaine de tant de faits guerriers. C’est déjà une certaine idée de la France qu’il possède déjà pleinement. Le fameux « panache français » qu’Edward Spears, trouvait intraduisible pour un anglais.

 

Il publia quelques études après guerre mais son œuvre majeure fût ses Mémoires de guerre qu’il a écrite pendant sa traversée du désert. Les Mémoires de guerre comprennent trois volumes qui renvoient chacun à une période de la Seconde Guerre :
- L'Appel 1940-1942, Plon, 1954
- L'Unité 1942-1944, Plon, 1956
- Le Salut 1944-1946, Plon, 1959

Elles furent écrites à la première  personne et relatent le déroulement de la Seconde Guerre mondiale, observée du point de vue gaullien. C'est-à-dire, celui de l’homme exilé qui est sûr d’être la France libre.

 

Par la suite, viennent cinq ouvrages sous le titres les Discours et messages toujours chez Plon parus en 1970 et qui sont une sélection des discours prononcés par le général de Gaulle, du 18 juin 1940 au 28 avril 1969, dans des circonstances déterminées d'avance, et dont, pour cette raison, le texte exact a pu être conservé, soit écrit de sa main pour les allocutions radiodiffusées et télévisées, soit noté par sténographie officielle pour ses discours en public ou devant les Assemblées.

 

- Pendant la Guerre (juin 1940-janvier 1946)
- Dans l'Attente (février 1946-avril 1958)
- Avec le Renouveau (mai 1958-juillet 1962)
- Pour l'Effort (août 1962 - décembre 1965
- Vers le Terme (janvier 1966-avril 1969).

 

Le général Charles de Gaulle écrivain certes. Mais comme vous avez pu le constater, ces écrits ne sont pas des romans. Ni même des romans historiques. Il avait la passion de la France. Cette France pour laquelle il avait tout donné, tout risqué y compris sa vie. Beaucoup ont essayé de cerner le grand homme.

 

Le premier livre que j’ai lu sur lui c’est celui du major général anglais Sir Edward Spears qui s’était vu confier par le premier ministre anglais Winston Churchill  la mission de chaperonner le général Charles de Gaulle à Londres. Ce ne fût pas pour lui de tout repos car, on s’en doute, l’homme ne s’est pas  plié facilement.

Dans ce livre, outre les faits et les incompréhensions diverses entre le Général et Winston Churchil, il raconte les réticences de ce général qui avait bien du mal avec la publicité et les photos quasi personnelles que Churchil voulait faire pour lancer le produit de Gaulle comme on dirait maintenant. Le général était peu connu à cette époque, il était seul et il fallait que la France fasse sa connaissance en image autant que sur les ondes de la BBC.

On peut, sans peine, imaginer sa grogne interne à faire des photos avec Yvonne, sa femme, dans un jardin anglais.

 

Il y a l’incontournable de Jean Lacouture en trois tomes sur la vie du général. Cela va de sa naissance au sous lieutenant de Gaulle jusqu’au général d’avant guerre pour le premier tome puis, sur son action pendant la guerre dans le second et le dernier en tant que chef d’état. Ces trois tomes sont riches en informations et en photos. A lire absolument pour se faire une petite idée du personnage.

 

Ne pas oublier le livre d’Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle qui nous relate le Président de la République Charles de Gaulle, son intime pensée politique qui, encore aujourd’hui, fait grincer quelques dents.

 

Un mot sur le dernier que je viens de terminer. Celui de Max Gallo sur l’année 1940 de l’abîme à l’espérance qui relate les premiers mois de cette année terrible avec les certitudes et les insouciances des uns et les alarmes de ce colonel inconnu. Le colonel  Charles de Gaulle avait cherché depuis tant d’années à ce que la France se dote d’une armée mécanique dont il était le seul à penser qu’elle était nécessaire. 

L’auteur Max Gallo décrit les luttes fratricides, les petits compromis entres amis de la IIIème République ainsi que les petites lâchetés. Il y décrit la satisfaction de nouveau général Charles de Gaulle qui avait fini par obtenir un commandement d’une armée mécanique. Mais il se rendait à l’évidence, la France était déjà sur les routes de l’exode. C’est à Montcornet  devant l’avant-garde allemande qu’il put prouver qu’il avait eu raison depuis 1934. Trop tard.

Comme je vous le disais au tout début, l’homme est complexe. C’est un solitaire amoureux de son pays et remplis du sens du devoir. Je ne résiste pas à vous lire quelque citations dont ma favorite.

Le caractère c’est d’abord de négliger d’être outragé ou abandonné par les siens.

 

Voici ce que disait André Malraux du général,

Charles de Gaulle portait en lui le besoin de transformer la confusion en ordre comme tous les hommes de l’Histoire qui ne sont pas des hommes de théâtres.

 

Nous, les chanceux qui vivons aujourd’hui dans une époque de paix, nous pouvons tout de même ressentir la profondeur de l’homme qu’était ce Charles de Gaulle.

Je ne résiste pas à vous soumettre une dernière citation, la plus importante de sens profond, qui vous ira, tout comme pour moi, droit au cœur et aux tripes d’amoureux de cette terre de France :

Une porte a livré passage à tous les malheurs qui frappèrent la France à travers son histoire; C’est la porte où avaient fui les enseignements du passé !

 

Soyons digne du Général, ne laissons jamais la porte des enseignements du passé de notre France s’ouvrir et si par malheur, elle devait de nouveau s’ouvrir,  sachons la refermer très vite!

Gérard Brazon 

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 19:26
Puteauxhorizon2014 : Je n'ai connu de ma vie une aussi belle femme que celle  dénommée "Démocratie", elle  sait séduire , elle est libérale et libérée, elle est  porteuse d'espoir pour les peuples opprimés, elle ést le symbole de la liberté, de toutes les libertés qu'elles soient individuelles ou collectives, elle bouscule les interdits, les tabous, elle ést l'esprit , elle est la connaissance qui fait reculer le totalitarisme, l'obscurantisme,
Elle est la lumière ,
Aujourd'hui, elle souffre du "mal être" , elle a mal à son social, elle est fragilisée car elle devient trop passive, trop laxiste, elle subit au lieu de s'imposer, l'axe du mal reprend ses droits, choc des civilisations, guerre de religions, propagation du terrorisme,

Paradoxe de "la Démocratie", elle  n'est pas assez violente avec ceux qui ne respectent pas le vivre ensemble, les libertés individuelles ou collectives sont en danger , il faut qu'elle se reprenne , elle a des atouts majeurs .

Malgré qu'elle soit mise à rude épreuve, elle  progresse dans le monde et c'est tant mieux.

La contrepartie est inévitablement la nécessité de mieux protéger l'Homme paisible de l'Homme violent.

Vive la Démocratie, vive la Liberté

Gérald LAMBILLIOTTE

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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 11:26



Puteauxhorizon2014 : le Dimanche 4 Octobre est pour nous gaullistes , une date fondamentale, c'est l'a commémoration du 51ème  anniversaire de Vème République.

Fondateur de la Vème République , le Général Charles de GAULLE, Homme d'Etat fut un grand partisan de l'Europe des Nations vouée à la Paix.

Par ce combat pour la liberté, par sa modestie, son respect, ce visionnaire est entré dans l'Histoire.

Nous Gaullistes (de droite comme de gauche), nous devons au-delà de nos générations déféndre nos valeurs, celle de la transmission de la Mémoire, de la République, de la Démocratie, de la Tolérance.

Il est donc légitime de ne pas oublier ce jour, car la Cinquième République est en vigueur en France depuis le 4 octobre 1958, régi par la Constitution de 1958.

En ce qui me concerne, cet anniversaire prend une dimension supplémentaire, c'est en 1958 , que j'ai vu à la télévision l'homme de l'appel du 18 Juin , du libérateur de la France , du Chef de la France Libre, depuis ce jour, mon engagement pour les idées incarnées par le Général de Gaulle n'a pas varié d'un pouce, au delà du temps, je suis fier d'être gaulliste, le gaullisme, c'est une philosophie, c'est l'illustration même du combat permanent , c'est la liberté de pouvoir dire "NON", le Gaullisme c'est une certaine idée de la grandeur de la France, le gaullisme c'est de se souvenir de tous ceux et toutes celles qui sont morts au combat pour que les générations futures puissent vivre libres !

Gérald LAMBILLIOTTE

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 22:30
Hommage à Maurice SHUMANN, homme politique, essayiste, journaliste, romancier, historien, Biographie

Né le 10 avril 1911 à Paris. Études aux lycées Janson de Sailly, Henri IV et à la faculté de lettres.

Entré dans le journalisme aussitôt après avoir achevé ses études supérieures de philosophie, il fut chef-adjoint de Grand Reportage à l’Agence Havas, éditorialiste de politique étrangère à Sept, Temps présent, La Vie intellectuelle, etc. et, après la guerre, directeur politique de l’Aube de 1945 à 1951, puis collaborateur régulier de Réalités et d’Entreprise.

Engagé volontaire en 1939, il rejoignit le général de Gaulle en juillet 1940, après s’être évadé grâce à l’aide d’un réseau polonais et devint le porte-parole de la France libre (ses cent principales émissions ont été réunies sous le titre La Voix du couvre-feu avec une préface de Georges Duhamel et un avant-propos du général de Gaulle).

Il quitta Londres dix jours avant le débarquement et prit part à la bataille de France, d’abord avec l’armée britannique, puis avec la 2e D.B. Il est chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire et décoré de la croix de guerre avec trois citations : le général de Gaulle l’a fait compagnon de la Libération sur le front des troupes, le 14 juillet 1945. Il a été rappelé sous les drapeaux et promu chef de bataillon en 1956.

Neuf fois élu député du Nord, il a été, de 1957 à 1967, président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, secrétaire d’état aux Affaires étrangères (1951 à 1954), ministre de l’Aménagement du territoire (1962) ; ministre d’état chargé de la Recherche scientifique (1967-1968), ministre d’état chargé des Affaires sociales (1968-1969) et ministre des Affaires étrangères de 1969 à 1973.

Maurice SCHUMANN a soutenu l'action de l'association nationale Patriotique Présence Fidélité Gaulliste lors de sa création en Septembre 1974.

Président de la Fondation de France de 1973 à 1974, il a été élu sénateur du Nord en septembre 1974, vice-président du Sénat de 1977 à 1983, réélu sénateur en 1983 et en 1992, président de la Commission des Affaires culturelles du Sénat de 1986 à 1995. Fin 21984, il succède à Wladimir d’Ormesson et Gaston Palewski comme principal chroniqueur de la Revue des deux mondes où il publie chaque mois un article de fond.
Fin 1993, il succède à André Chamson comme président du Collège des conservateurs du domaine de Chantilly. 1995, vice-président du Haut Conseil de la Francophonie.

Élu à l’Académie française, le 7 mars 1974, au fauteuil de Wladimir d’Ormesson (13e fauteuil) et reçu le 30 janvier 1975 par le duc de Castries.

Mort le 9 février 1998 à Paris.
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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 20:53

L’UMP qui avait lancé dès septembre 2007 une pétition de soutien en faveur de l’opposante birmane Aung San Suu Kyi s’élève à nouveau contre le traitement qui lui est réservé et fait part de son indignation suite à la condamnation scandaleuse qui lui a été infligée.

Le Mouvement Populaire dénonce ce déni fait aux Droits de l’Homme et appelle la communauté internationale à s’élever vigoureusement contre cette mascarade de procès organisée par les autorités birmanes.

L’UMP qui est solidaire de l’action du Président de la République exige de tous les Etats démocratiques, à l’image de l’initiative engagée par la France, de demander la libération immédiate et sans condition d’Aung San Suu Kyi.

Dominique Paillé
Porte parole

Puteauxhorizon2014 :

 bien avant la création de ce blog, le militant gaulliste que je suis avait signé plusieurs pétitions demandant la libération du prix nobel Aung San Suu Kyi, je ne peux que cautionner l'indignation de l'UMP devant la nouvelle condamnation  de cette femme à l'approche des élections.

Décision de justice grotesque, pitoyable , comme si les autorités avaient peur de cette icône leader de l'opposition birmane,

partout dans le monde ou la liberté individuelle ou collective est menacée, ou les droits de l'enfant , de l'homme et de la femme sont bafoués, Puteaux horizon 2014 participera aux manifestations, signera les pétitions afin que demain l'être humain ne soit pas privé de ses droits fondamentaux  et qu'il puisse vivre et s'exprimer en toute liberté.

Gérald LAMBILLIOTTE
Prix Nobel 1991
Droits de l'homme, politique

«La vérité, la justice et la compassion sont souvent les seules défenses contre le pouvoir impitoyable»

Fille du leader de la libération Aung San (assassiné en 1947), Suu Kyi est née à Rangoon en 1945, juste avant que la Birmanie ne se libère de la tutelle colonisatrice de la Grande-Bretagne. Sa mère est diplomate et Suu Kyi est élevée en Inde et en Grande-Bretagne. Elle fait des études de philosophie, d’économie et de sciences politiques à Oxford. Elle poursuit une carrière académique jusqu'à ce qu'elle rentre en Birmanie, en 1988, pour soigner sa mère malade.
En juillet 1988, le général Ne Win, à la tête d’une junte militaire depuis 1962, est obligé de démissionner. Les troubles qui suivent cet événement sont brutalement réprimés par l'armée.

Photo prise au cours d'un meeting
devant sa résidence surveillée (1991)
Influencée par la philosophie et les idées du Mahatma Gandhi et de Martin Luther King, Suu Kyi et ses amis politiques fondent, en 1988, la Ligue nationale pour la démocratie (LND). Son engagement, non violent, en faveur de la mise en place d'un régime démocratique lui vaut un grand succès auprès de la population. Ce succès va amener, en 1989, la junte militaire au pouvoir à assigner Suu Kyi à domicile afin de diminuer son influence, mais cette mesure ne va pas empêcher la LND de remporter presque 80% des sièges lors des élections de 1990. Les militaires au pouvoir vont refuser le résultat démocratique sorti des urnes et vont au contraire augmenter la répression et les persécutions vis-à-vis de l'opposition et des minorités ethniques. Malgré cela, Suu Kyi, appelée «la Dame», continue de résister.
Avec le portrait de son père

Lire le texte du discours fait à Manille en 1994



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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 22:54
Hommage au Compagnon de la Libération Nicolas WYROUBOFF

Portrait

Nicolas Wyrouboff est né le 7 février 1915 à Orel (Russie) dans une famille d'ancienne noblesse russe. Son père est administrateur de biens.

A la suite de la Révolution d'octobre 1917, il vit en Russie avec ses grands parents, sa soeur et son frère. Sa mère meurt du typhus après avoir été incarcérée.

Son père, à la demande de mouvements contre révolutionnaires, part en mission auprès du président Wilson, de Lloyd George et de Clémenceau, accompagnant son parent, le prince Lvof, ancien chef de gouvernement. Il ne retournera plus en Russie.

La famille Wyrouboff obtient l'autorisation de quitter l'URSS en 1924 après un versement d'argent aux autorités soviétiques par une parente en Allemagne.


Nicolas Wyrouboff

Arrivé à Paris en mai 1924, Nicolas Wyrouboff obtient ensuite son baccalauréat. Admis à l'Université d'Oxford en 1938, il se trouve en Angleterre au moment de la déclaration de guerre.

Il demande à rentrer en France pour s'engager; la demande restant sans suite, il cherche alors à s'engager dans l'armée britannique en octobre 1939 mais en vain, n'étant pas sujet britannique.

En août 1940, il s'engage dans les Forces françaises libres à Londres sous le pseudonyme de Fleury. Affecté à la compagnie des volontaires étrangers du capitaine Durif, il participe à l'expédition de Dakar en septembre 1940 puis, est affecté au Bataillon de marche n° 1 (BM 1) à Brazzaville. Il prend part, en juin 1941, au sein de la 1ère  Division légère française libre, à la campagne de Syrie.

Après un court passage à l'Etat-major de la 2e Brigade française libre (général Cazaud), il est muté au Bataillon de marche n° 11 (BM 11) avec lequel il participe successivement aux campagnes d'Egypte (juin 42), de Libye (oct.42-janv.43) et de Tunisie (avril-mai 43).

En mai 1944, l'adjudant Wyrouboff est blessé une première fois par une rafale de mitrailleuse à Pontecorvo en Italie ; moins de 15 jours plus tard, alors qu'il avait demandé à servir dans une compagnie de voltigeurs pour "mieux approcher l'ennemi", il est à nouveau blessé par des éclats d'obus à Bagni di Tivoli.

Evacué et hospitalisé en Afrique du nord, il rejoint le BM 11 en France sans convalescence le 1er septembre 1944. Le même mois, dans les Vosges, il entraîne ses tirailleurs à l'attaque de Lomontot malgré le tir meurtrier de l'ennemi. Il termine la guerre après la campagne d'Alsace.

En 1946 il est démobilisé, obtient la nationalité française et est engagé comme fonctionnaire international aux Nations-Unies où il est chargé du problème des Réfugiés.

En 1948, il travaille à l'Organisation Internationale des Réfugiés. Entre 1950 et 1953, il effectue à ce titre deux séjours en Corée.

En poste à Vienne puis à Londres, il quitte l'ONU. Au moment du putsch de 1961, il s'engage à la sécurité militaire en Algérie (action anti OAS).

En 1963, il devient délégué ministériel aux Rapatriés pour la région parisienne. A la retraite, il s'occupe de maisons de retraite.

 

Commandeur de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945 (2 citations)
Médaille coloniale

 

 

Nicolas Wyrouboff est décédé le 13 août 2009 à Paris. Il est inhumé à sainte-Geneviève des Bois dans l’Essonne.

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 22:39

Puteauxhorizon2014 :

En ce jour ou débute le Ramadan, Puteauxhorizon2014 souhaite à tous ses amis musulmans et à tous ceux que je ne connais pas un excellent Ramadan , qu'il soit une fête du partage et de la prière., que vos voeux soient exhausés.

je me permets de rappeler , si besoin en était , des conseils de nutrition durant le Ramadan pris sur le site :


 http://news.doctissimo.fr/comment-bien-manger-durant-le-ramadan_article5666.html


Bonnes fêtes à tous, que dieu soit avec vous et avec vos familles

Gérald LAMBILLIOTTE


Comment bien manger durant le ramadan


Vendredi 21 août 2009
Demain, samedi 22 août, les musulmans de France débuteront le mois de ramadan, mois durant lequel ils doivent jeûner durant toute la journée. Pas toujours évident de rester en forme dans ces conditions ! Voici donc quelques précieux conseils pour que ce mois soit véritablement une fête.

Les musulmans du monde entier pratiqueront le jeûne du mois de Ramadan à partir du samedi 22 août. Dans le calendrier musulman, le ramadan correspond à mois de jeûne, période pendant laquelle il est interdit de boire, de manger, de fumer et d'avoir des relations sexuelles depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher. Le principe de ce mois de jeûne est de se purifier le corps et l'esprit pour se rapprocher encore plus de Dieu, mais aussi de pouvoir partager la situation des déshérités et nécessiteux. Loin d'être une contrainte, le mois de ramadan est une période de fête !

Voici quelques conseils pour bien vous alimenter durant le jeûne :

- le 1er repas, celui de la rupture de jeûne. Il doit être particulièrement sucré pour sustenter l'organisme et le nourrir rapidement pour récupérer de la journée. Il se compose généralement de dattes, de noix et de boissons chaudes (thé ou café généralement), nécessaires pour réhydrater le corps. Ce repas ne doit pas être surchargé, il doit juste apaiser les sensations de soif et de faim ;

 

- le 2ème repas, généralement pris 2 ou 3 heures après la rupture de jeûne. Il ne doit pas être très lourd, contrairement à ce qui est pratiqué la plupart du temps (couscous, tajines et autres délicieux mets...). Non seulement parce que ce qui est mangé à cette heure n'est pas assimilé mais directement stocké. Mais aussi parce que s'il est trop lourd, la sensation de faim ne se fera pas sentir au matin et pourrait faire sauter le petit déjeuner précédent le jeûne journalier. Bouillon de légumes et/ou chorba, légumes, poisson et viande blanche sont à privilégier au cours de ce repas ;

- le 3ème repas précède le jeûne. C'est l'un des repas, si ce n'est LE repas le plus important. C'est là que l'organisme va pouvoir puiser toute l'énergie nécessaire pour tenir toute la journée. Même si cela peut faire mal d'être matinal, il ne faut pas négliger ce repas où, cette fois-ci, tout (ou presque) est possible : fromages, viandes féculents, sucres rapides, potages... il doit être très solide. C'est là que les réserves en eau vont également pouvoir être constituées pour éviter la déshydratation. Typiquement, il se compose d'un potage (pour s'hydrater), de fromages, de viande et de féculents.

 

 

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 11:15
Puteauxhorizon2014: Vendredi 31 juillet 2009
Un texte, une interrogation de mon ami Gérard Brazon sur un homme d'état, Jean Jaurès , qui marqua notre pays et dont on commémore les 85 ans aujourd'hui de son assassinat.
Gérald Lambilliotte

 Aujourd'hui est la date anniversaire de la mort de Auguste Marie Joseph Jean Léon Jaurès,  né à Castres en 1859 dans une famille de la petite bourgeoisie du Tarn.
Ce grand personnage historique  a influencé le monde politique sans jamais avoir gouverné le pays.

Qu’aurait-il fait ? Que serait-il devenu si la France avait eu un gouvernement Jaurès ? On n’en saura rien.

Toutefois, Jean Jaurès était un pragmatique. Il aurait adapté sa philosophie politique  aux réalités du gouvernement.  La fameuse culture de gouvernement  !

Il était un pacifiste. Pas ceux d’aujourd’hui qui déclament, entre deux joints, l’amour de l’humanité, le : faîtes l’amour pas la guerre !

La France avait perdue l’Alsace et la Lorraine ! C’était le mythe de la ligne bleue des Vosges. Les français n’avaient pas digéré la perte de ses provinces en 1871 ! Perdues lors d’une guerre éclair menait par un Roi prussien Guillaume devenu Empereur de toutes les Allemagnes dans les ors du Palais de Versailles!

Une guerre voulue par Bismarck suivi par la chute du second Empire de Napoléon III. Dur à avaler.
Peu de temps après, c’est une guerre civile qui s’ensuivit. La Commune fût déclarée à Paris et Thiers décida de renverser ce régime politique renouvelant les égarements 1793 et de mener une guerre fratricide ou Paris fût reconquise, rue par rue, jusqu’au cimetière du Père Lachaise.

Tout cela pour dire que la Guerre, les français connaissaient ! Ils en avaient subit les conséquences sur leur terre et dans leur chair. Pacifiste voulait dire quelque chose à cette époque.
Pour autant, le pacifisme n’est pas et ne saura jamais une solution ! Jean Jaurès l’avait imaginé en oubliant cet axiome ! Si vis pacem, parabellum. Pour vivre en paix prépare la guerre !  Ce que le Général Charles de Gaulle a traduit politiquement par sa doctrine militaire de la dissuasion nucléaire !

Mais en 1914, Jean Jaurès pensait qu’il pouvait stopper cette nouvelle guerre en menant un mouvement de grève internationale des travailleurs !
Il fût assassiné par Raoul Villain, un Rémois de 29 ans, étudiant en archéologie à l’École du Louvre, adhérent de la Ligue des jeunes amis de l’Alsace-Lorraine, groupement d’étudiants nationalistes, partisans de la guerre et proche de l’Action française.

Raoul Villain fût jugé en 1919 et acquitté le 29 Mars de cette année. De ce fait, il échappa à la boucherie guerrière.  Raoul Villain s’exila alors à Santa Eulalia sur l’île d’Ibiza dans les Baléares (la même qui est devenue l’île des fêtards de la jet-set aujourd’hui !). Peu après le début de la guerre d’Espagne, les républicains l’exécutèrent pour espionnage au profit de l’armée franquiste le 17 septembre 1936. (Tous les prétextes sont bons pour la vengeance!).

Notre ancien Maire, Charles Ceccaldi-Raynaud, ancien responsable de la S.F.I.O devenu plus tard, si ce n’est sur le tard, Gaulliste, avait en son temps, trouvé un compromis entre Jean Jaurès et le Général de Gaulle sur notre ville de Puteaux.
la suite du texte sur: http://puteaux-libre.over-blog.com

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 09:30
 
Le 18 Juin 1940 !

Il est de bon ton aujourd’hui de le commémorer. Chacun y va de sa gerbe et nul ne songerait à le contester.
Le tout jeune Charles de Gaulle, général provisoire, n’avait pas tout à fait ses 50 ans quand il a lancé son appel de l’Angleterre. Il appelait au rassemblement de toutes les résistances. « La France avait perdu une bataille pas la guerre » !
Dans les mêmes moments, d’autres moins courageux, avaient appelé au pouvoir le vieux Maréchal de France Henri Philippe Benoni Omer Joseph Pétain héros de guerre 1914/18.


A l’image de Monsieur Maurice Thorez secrétaire du Parti Communiste qui avait déserté l’armée dès 1939 pour se réfugier à Moscou, la plupart des dirigeants politiques de l’époque, issus le plus souvent, du Front Populaire s’abandonnaient à la panique et de fait, abandonnaient la France.

Curieusement, ces hommes qui se méfiaient des militaires dans l’ensemble ont laissé, de facto,  à deux militaires la gestion des conflits à venir. Deux militaires qui allaient s’affronter violemment sur la conduite de la France pendant l'occupation allemande. La France de la collaboration et la France libre !


Peu de français ont entendu cet appel. Mais beaucoup, n’écoutant que leur patriotisme franchissaient les Pyrénées pour rejoindre l’Angleterre par la suite ou s’embarquaient dans de fragiles esquifs pour traverser la Manche.
Ils étaient de la droite nationale, ils venaient de la gauche radicale, il y avait des socialistes, des communistes, tous étaient des patriotes. La France était en danger. Le Général Charles de Gaulle devenait le fédérateur de tous ces hommes et ces femmes venant d’horizons politiques aussi divers que variés. Beaucoup sont morts pour ce pays.


Il est aussi de bon ton aujourd’hui de refaire l’histoire. De critiquer certains aspects de tel ou tel combat politique. Il restera un fait certain : pendant que certains avaient déjà capitulé, un homme, tout juste général, décida envers et contre tous que la France ne pouvait pas capituler.

Quelques citations écrites plus tard par ce grand bonhomme que fût Charles de Gaulle en 1940 :

Ø     Il fallait que la France ne cédât jamais sur la question de son indépendance, en quelque occasion  qu’elle fût posée. Un pays qui fait la moindre concession sur ce point est perdu. C’est pourquoi, aussi cher que cela nous ait coûté, aussi pénible que cela m’eût été, j’ai toujours répondu par une gifle aux gifles que me donnaient Roosevelt et Churchill.

Ø     Une porte a livré passage à tous les malheurs qui frappèrent la France à travers son histoire ; C’est la porte où avaient fui les enseignements du passé !

Ø     La démocratie se confond pour moi exactement avec la souveraineté nationale.

Ø     L’essentiel pour jouer un rôle international c’est d’exister par soi-même, en soi-même chez soi.

En commémorant cet appel, n’oublions pas, n’oublions jamais qu’il en fallait du courage pour l’avoir lancé.

Gérard Brazon
Avec l'aimable autorisation de Monsieur Gérald Lambilliote pour la diffusion de ce billet sur son blog.

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