23 août 2012
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PUTEAUXHORIZON2014 :
Je cautionne à100% le billet du Professeur Debré , seul l'union nous permettra de repartir à la reconquête du pouvoir local, départemental, régional ,national La division serait un désastre pour plusieurs années, certains élus de "deuxième catégorie" devraient tempérer " leurs humeurs" un débat d'idées permettra aux militants que nous sommes de choisir en toute liberté notre Président ,celui ou celle qui sera élu (e) devra fédérer l'ensemble des sensibilités, le nouveau Président devrait "choisir" ses collaborateurs et ne pas accepter de fait "des membres de bureau" imposés,par des statuts devenus obsolètes, cela serait un grand pas dans "la démocratie"du mouvement !
le billet du Professeur Debré devrait être lu attentivement, ne pas en tirer de leçons nuirait considérablement à notre "devenir politique"Il conviendra également que le nouveau Président prépare " les primaires de la Présidentielle de2017,
Gérad LAMBILLIOTTE
Actualités
Soyons dignes et responsables !
Divers | Ajouté le 22.08.2012 à 18H01
La rivalité entre les candidats est habituelle, saine et normale, pour pouvoir départager celles et ceux qui se présentent. Il faut qu’ils affirment leur programme, révèlent leurs équipes et montrent leurs différences. Une élection n’est pas un concours de beauté !
Dans quelques jours, en septembre, les candidatures pour l’élection du président de l’UMP devront être déposées. Nous pourrons, les uns et les autres, commencer la campagne électorale.
Plusieurs réflexions me viennent à l’esprit.
Tout d’abord, si, comme certains le pensent, Nicolas Sarkozy devait revenir en politique, ces élections n’auraient aucun sens !!! Toute l’agitation actuelle se produirait pour rien. Je l’ai déjà dit, je ne suis pas pour qu’il revienne se présenter aux élections de 2017.
De plus, l’affrontement entre les candidats doit être serein, calme et constructif. Il faut empêcher les « seconds couteaux » de manier l’injure et les petites phrases blessantes. Nous avons tous à y perdre. Même si les socialistes, lors des primaires, se sont copieusement injuriés, ne les imitons pas !
Par ailleurs, il faudrait un arbitre impartial qui, pendant les quelques semaines de campagne, puisse diriger de façon temporaire l’UMP. Alain Juppé me semble indiqué. L’acceptera-t-il ?
Après les élections, il sera nécessaire que le nouveau président élargisse son entourage pour y intégrer ses « opposants ». Nous ne gagnerons les élections municipales qu’ensemble. Nous les perdrons si nous sommes divisés, de la même manière que pour les élections suivantes.
Ensuite, le futur président du mouvement devra être le chef de l’opposition, le bâtisseur d’un programme alternatif à celui, désastreux, de la gauche.
Enfin, ce (tte) président (e) ne sera pas finalement le seul candidat aux élections de 2017. Il aura le devoir de préparer les « élections primaires » de 2016.
La rentrée est là. Nous devons mener de front deux combats, celui de l’opposition et celui des idées.
Ces élections sont importantes pour notre mouvement. Elles ne doivent pas nous faire oublier notre devoir d’acteurs politiques.
Si jamais les conseils que je donne ici ne sont pas écoutés, rapidement, nos électeurs s’en iront, pour beaucoup, vers le Front national, ce qui serait catastrophique !
Alors, soyons dignes et responsables !
Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris
Dans quelques jours, en septembre, les candidatures pour l’élection du président de l’UMP devront être déposées. Nous pourrons, les uns et les autres, commencer la campagne électorale.
Plusieurs réflexions me viennent à l’esprit.
Tout d’abord, si, comme certains le pensent, Nicolas Sarkozy devait revenir en politique, ces élections n’auraient aucun sens !!! Toute l’agitation actuelle se produirait pour rien. Je l’ai déjà dit, je ne suis pas pour qu’il revienne se présenter aux élections de 2017.
De plus, l’affrontement entre les candidats doit être serein, calme et constructif. Il faut empêcher les « seconds couteaux » de manier l’injure et les petites phrases blessantes. Nous avons tous à y perdre. Même si les socialistes, lors des primaires, se sont copieusement injuriés, ne les imitons pas !
Par ailleurs, il faudrait un arbitre impartial qui, pendant les quelques semaines de campagne, puisse diriger de façon temporaire l’UMP. Alain Juppé me semble indiqué. L’acceptera-t-il ?
Après les élections, il sera nécessaire que le nouveau président élargisse son entourage pour y intégrer ses « opposants ». Nous ne gagnerons les élections municipales qu’ensemble. Nous les perdrons si nous sommes divisés, de la même manière que pour les élections suivantes.
Ensuite, le futur président du mouvement devra être le chef de l’opposition, le bâtisseur d’un programme alternatif à celui, désastreux, de la gauche.
Enfin, ce (tte) président (e) ne sera pas finalement le seul candidat aux élections de 2017. Il aura le devoir de préparer les « élections primaires » de 2016.
La rentrée est là. Nous devons mener de front deux combats, celui de l’opposition et celui des idées.
Ces élections sont importantes pour notre mouvement. Elles ne doivent pas nous faire oublier notre devoir d’acteurs politiques.
Si jamais les conseils que je donne ici ne sont pas écoutés, rapidement, nos électeurs s’en iront, pour beaucoup, vers le Front national, ce qui serait catastrophique !
Alors, soyons dignes et responsables !
Pr. Bernard DEBRE
Ancien Ministre
Député de Paris