17 juillet 2009
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Puteauxhorizon2014 :
Enfin, la sentence prononcée par le Tribunal de Pontoise dans une affaire de violences urbaines correspond à la gravité des évènements qui ont provoqué la mort de deux jeunes gens, la police était tombée dans un guet-apens, il convient de mettre en place rapidement par nos préfets une politique à la fois préventive mais aussi répressive à l'encontre de bandes organisées qui ne cherchent qu'une seule chose , c'est d'en découdre avec les forces de l'ordre ou de tout autre force représentant une autorité quelconque, il est inadmissible de laisser des quartiers entiers aux mains non de jeunes délinquants mais d'individus qui règnent en maître sur la cité en créant un climat de peur constante à l'encontre des autres résidents qui sont dans l'obligation d'accepter l'inacceptable.
les forces de police doivent reconquérir ces territoires en menant de concert avec tous les acteurs sociaux une vaste campagne de communication, d'échanges , si cette campagne à caractère pédagogique, sociale, cultuelle et culturelle ne porte pas ses fruits, il convient de sanctionner lourdement ces bandes .
J'approuve et cautionne le jugement prononcé par le tribunal e Pontoise , j'ose espèrer que ce jugement ne sera pas un cas de jurisprudence et que les autres tribunaux auront le même courage ,
Gérald LAMBILLIOTTE
Point de vue sur cette affaire repris sur facebook
De un à trois ans ferme. Le tribunal a eu la main lourde, vendredi, en rendant son jugement dans une affaire de violences urbaines survenues à Villiers-le-Bel en novembre 2007. Les magistrats ont ordonné l'incarcération immédiate de sept de ces jeunes gens qui comparaissaient libres et ont délivré un mandat d'arrêt à l'encontre d'un huitième prévenu absent à l'audience. Les personnes condamnées se voyaient reprocher des jets de pierre et de projectiles sur des policiers lors de deux nuits de violences dans cette localité. Les violences avaient suivi la mort de deux jeunes gens percutés par une voiture de police alors qu'ils circulaient sur une mini-moto.
Le tribunal s'est montré plus sévère que le parquet, qui avait demandé le 3 juillet dernier des peines allant d'un an avec sursis à trois ans de prison ferme. Il n'avait demandé que trois incarcérations immédiates. Dépourvus de preuves matérielles, les dossiers reposent sur des déclarations, en particulier des dénonciations anonymes et faites contre rémunération, comme le permet une loi récente. Ils sont donc fortement contestés par la défense.
Le procès ne constitue que le premier épisode du traitement judiciaire de ce dossier. Cinq autres personnes mises en examen pour avoir tiré avec des armes à feu sur les policiers ont été renvoyées devant une cour d'assises et ce procès devrait se tenir début 2010. Plusieurs dizaines de policiers avaient été blessés lors des violences de 2007, parfois par tirs d'armes à feu, et des bâtiments publics avaient été incendiés. Un millier de policiers étaient ensuite intervenus le 18 février 2008 pour tenter d'arrêter les agresseurs. L'enquête sur la mort des deux jeunes à l'origine des violences n'a pas débouché pour l'instant sur des poursuites, malgré des expertises ouvrant la porte à une possible responsabilité policière, remises au dossier à l'été 2008
Ainsi que le billet de Gérard Brazon sur son blog Puteaux-libre
http://puteaux-libre.over-blog.com/article-33957693.html